mardi 23 mars 2010

Chapitre 12 – La vie

Je ne suis morte que pour mieux te renaître. Embryon fragile dans le sein d’une autre vie, vierge de toutes épreuves. Les carapaces se rafistolent, les canyons se remplissent pour nous offrir l’appui solide de nos déséquilibres.

Me pardonneras-tu de t’avoir fait croire à ma mort pour que tu puisses mieux te réjouir de ma vie ? Je ne sais pas. Comme l’ours meurt, un peu, pour mieux faire fleurir sa force le printemps venu, j’assume totalement ma mort, même symbolique.

J’écris ici le dernier chapitre de notre récit. De décombres en décembre, je mettrai dans quelques minutes le point final à cette histoire hors des sentiers de la réalité.

Mes fables t’auront bercé le temps d’un automne, étonnant de poésie. Mes vents t’auront chuchoté à l’oreille, la chaleur de mes songes, la musique de mes aspirations secrètes.

Mais ce livre doit se refermer pour mieux se vivre. J’ai confiance en l’auteur universel. Si d’autres chapitres doivent s’écrire, ce sera dans une réalité bien physique, bien palpable et surtout bien franchissable.

Saches en définitive que le mot fin n’est en rien un adieu mais plutôt un rendez-vous. Sur un banc, dans un parc ou une clairière, tu pourras me retrouver. Je porterai pour l’occasion un manteau rouge, une écharpe de feu, et des bijoux aux éclats de sincérité. Mais, dessous les parures, je serai complètement nue d’amour.

Je ne peux ni te donner l’heure, ni la journée de notre prochaine rencontre car, il est bien difficile de d’anticiper le moment ou nous accepterons d’être au rendez-vous, avec nous-mêmes.

Quoi qu’il en soit, je nous souhaite que ce seras pour très bientôt. D’ici là, je t’embrasse, une dernière fois virtuellement, en regardant, une larme givrée sur la joue, quelques mésanges se nourrir des restes de nous.

Chapitre 11 – La mort

J’aurai été Gala, Camille et Georges sous ton égide inavoué. Je serai morte à défaut d’avoir su t’enjoindre à la folle tentation d’une compromission. Je m’efface, lettres par lettres, à reculons, dans un présent que j’aurai voulu plus que parfait.

Je goûte la mort parce que par elle, tout s’engloutit. Tout, y compris les fautes non-commises, les syntaxes douteuses et les ponctuations frauduleuses. Le soleil contraste avec le froid qui voyage sur mon épiderme à la vitesse de ton silence. Adieu à toi muse d’ouragan à jamais muselé pour le salut de mon repos.

Je t’en prie ne verse pas de larmes car, je préfère volontiers le sel de ta sueur espérée à l’eau amère de tes yeux. Ne te morfond pas non plus dans des gouffres de questionnements. Tu n’aurais rien pu faire de plus que d’être admirablement fidèle à l’idée que tu te faisais de la vie.

Pardonne-moi ce basculement vers les ténèbres. C’est que vois-tu, le diable m’a conquise en reprenant savamment tes moindres traits. Ne vaut-il pas mieux d’une mort d’enfer à partager l’ombre de toi plutôt qu’une vie de paradis en t’oubliant tout à fait ?

Giflée par la monotonie d’un quotidien, j’ai abdiqué, moi l’éternelle guerrière. Je t’ai fait mensonge de mon indéfectible courage. Et ce fut là, ma première et ma toute dernière trahison.

Le cœur agonisant, je repasse une dernière fois tous les faux-plis de notre récit. Je m’embaume du souvenir de ta voix. Je m’escorte de ton miel jusqu’aux grandes portes célestes. Je me meurs de toi.

Chapitre 10 – Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme

Comment renier l’indéniable chimie qui existe entres nous ? Le laboratoire de l’univers possède ses propres béchers dans lesquels reposent les élixirs qui nous composent.

Tu voudrais me perdre que tu n’y arriverais pas. Car, rien ne se perd, pas même moi. Je deviendrais autre tout simplement. Je me solidifierais, me fonderais, me vaporiserais dans tes atmosphères, sans jamais pour autant, perdre mon essence.

Sans relâche, je redeviendrais poussière, métal, papier, fleur ou carbone pour me glisser sous ton microscope. Ton œil d’aigle savant se poserait alors sur moi avec précision, découvrant, outré, la nouvelle origine de ma forme moléculaire.

Inquiet de m’y savoir encore, tu m’exposerais sans doute à milles corps étrangers afin d’altérer violemment ma composition. Tu refuserais obstinément de me reconnaître, inlassable atome niché au cœur de toute cellule.

Par dépit, tu risquerais sûrement ma vie dans une électrophorèse, mais tu constaterais, vaincu, l’inefficacité de ta procédure. L’électricité de ta beauté n’arrivant jamais à me séparer de ton amour protéinique.

Ionisée, nuclérisée, cristallisée, je n’en serais qu’indubitablement moi-même. Tétanisée, gazéifiée, raréfiée mais éternellement présente.

Laborieux rêveur, tu pourrais aussi décider de me créer tel un amalgame délicieux d’un monde stérilisé. Or, rien ne se créé, pas même moi. Comment créer ce qui existe déjà en toute pureté, en toute symbiose? Tu ne pourrais en fait que m’altérer pour mieux favoriser notre fusion.

Ivre d’explorations, tu tenterais alors de m’incorporer à une réaction en chaîne par polymérase pour mieux se voir multiplier la synchronicité de nos croisements. Tu arriverais à te persuader du génie de tes recherches, jusqu’à croire au Nobel de ma présence.

Gravissant marches par marches l’échelle de mon ADN, tu ne découvrirais pourtant que l’impossible de ma reproduction. Clonée pour mieux te plaire, je ne serai qu’une image chimérique de moi-même. Enorgueillie, embellie, ennoblie, je ne serais autre chose que la création de ce que je suis déjà.

J’aime la chimie puisqu’elle nous renvoie scientifiquement à l’essentielle. Rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme. Je ne t’ai pas créé puisque tu existais déjà. Je ne t’ai pas perdu car on ne peut perdre ce qui ne nous appartient pas. Je nous aie seulement transformé afin que par nos mutuelles essences se développent une souche unique d’inexorables bonheurs.

Chapitre 9 – La fenêtre…

La scène se mijotait depuis plusieurs heures. Une fine neige préparait notre lit dans l’autre monde tandis que nos esprits travaillent en somnambules.

Je sais que tu m’as gardé près de toi aujourd’hui. Dans ta main, tu m’as même cajolé distraitement. Sans preuves tangibles, il me semble pourtant avoir gagné une place, discrète, au creux de ta poche, aux frontières limitrophes de l’instrument prometteur de mon désir.

Froid petit morceau de verre inerte, je suis bien loin de me douter que, dans quelques minutes, je me liquéfierai d’étonnements. Je me prépare à ta rencontre virtuelle, sans attentes, mais impunément ravie de te savourer en temps réel.

Tu te présentes enfin. Présent par les ondes, mais absent par le souffle. La discussion s’entame comme la première bouchée d’un pain dont on ignore encore la saveur exotique. J’ai fait des recherches toute la journée et je manœuvre notre barque sur des vagues d’informations.

Dans le rapide sablier de la soirée, je me glisse, afin que tu ne m’échappe pas. Je connais ta fatigue et par respect, je m’apprête bientôt à disparaître sagement derrière le rideau de la contrainte.

Or, je constate soudain, ébahie, que nos phrases ont créé des arpèges tacites sur des plans bien plus subtils. De questions en réponses, de dynamique en dynamite, l’explosion souffle d’un coup mes murailles. La passion allume des bougies aux quatre coins de notre chambre pixellisée. L’encens parfume chacun des mots.

Nous mordons les fruits de l’autre de nos lèvres silencieuses. Je me transpose sous tes doigts par le biais de quelques caractères muets. Tu m’exprime ta gourmandise par l’envie de mon souffle, de ma peau, de ma voix…Nos mains se veulent libertines mais, elles restent condamnées, cruellement ficelées, derrière le verre nos écrans.

Je veux attendre avec toi le départ de nos envolées d’oiseaux sauvages. Je ralentis la cadence en prenant soin de recueillir chacune des gouttes de la sève que tu laisse s’infiltrer entres les touches de mon clavier. Je la fais bouillir en moi pour te transformer en sirop de suprêmes exaltations.

J’agrippe mon regard à tes points suspendus pour contenir le crescendo car, si j’ai l’habitude de la transparence littéraire de notre sensualité, tes impressions ainsi partagées font naître en moi l’espoir d’une délirante délivrance.

Mon absence semble t’infligée une blessure sourde. Je veux te rassurer. Je te transmets la couleur de l’attente, la puissance des lignes sur notre canevas encore vierge. Tu te barbouille d’arguments de défaillance et le chef d’œuvre n’en est que plus éloquent.

Je résiste à l’envie de quitter mon refuge pour te donner rendez-vous dans un lieu d’exorcisme érotique. Mais, la raison me retient prisonnière. Mes doigts encore humides se collent à l’écran pour te faire goûter la vanille de mon plaisir sans que tu puisses, goulument, t’en délecter.

La course des minutes consumées s’achèvent. Je veux que tu me quittes d’abord afin que je puisse contempler l’imaginaire de tes épaules. Je reste encore quelques instants dans la pénombre de notre union. Je relis une dernière fois la scène puis referme, l’âme en ascension, cette nouvelle fenêtre momentanément ouverte sur des millions d’étoiles de nous….

Chapitre 8 – Les détours…

 Je me suis égarée. Il semble de plus en plus que mon subconscient utilise sciemment cette technique pour s’accorder un moment de silence. De choc à pare-chocs, j’analyse toutes mes manœuvres, toutes tes répliques. Je n’y vois aucun constat d’échec pourtant je ne peux combler le gouffre qui s’est creusé en moi.

T’ais-je déçu ? Mes écrits m’ont-ils fait irrémédiablement ombrage ? Mon corps t’a-t-il dégouté par manque de concordances avec les images que je t’ai fait tendrement invoquer ?

Je reviens lentement chez moi l’esprit en déroute. J’ai l’impression de t’avoir affligé d’un mal de tête qui trahi malheureusement la douleur que ma personne soulève dans ton esprit Les détours me fatiguent et me replongent dans une mélancolie à peine soutenable.

Les prochains jours seront critiques. Les prochaines heures seront tristes. Il me reste pourtant la force d’écrire la suite de notre histoire le cœur gonflé d’amour.

Je m’endors, emmitouflé dans une écharpe bleue, la main doucement posé sur ton dernier message. Tu as apprécié notre rencontre. Le récit se poursuivra… Ce n’était qu’un détour…

Chapitre 7 – Les parallèles

Je me suis laissé prendre dans le piège d’une discussion. Malgré moi, je pose les questions qui te giclent sur une toile de transparence. Je capte chacune de tes teintes pour mieux pouvoir te les faire voir l’instant d’après, dans un optique différent. Ta proximité me fait sans cesse tergiverser dans des scènes légères ou j’ose m’avancer pour savourer le feu d’artifice d’un baiser.

Le parfum qui émane de toi me désarçonne sans relâche. Je suis la cavalière de notre échange. Tu es l’étalon de nos spéculations. Nous offrons le spectacle d’une escapade en liberté dans le champ luxuriant de la créativité.

L’heure avance et je sais que bientôt je devrais te quitter. De désinvoltures en dérisions, j’essaie maladroitement de te cacher la pluie de mes prunelles. Les minutes filent sur le rouet du temps mais, je ne peux me résoudre à partir sans m’abreuver, ne serait-ce qu’une fois, du contact réel de ton corps.

Mes mains te souhaitent si véhément que j’abdique et te demande l’offrande de ton poignet. Tu consens à peine à me l’offrir, préméditant sans doute plus qu’une noble intention.

Durant quelques secondes, je prends ton pouls pour m’y accorder en diapason. Bien que d’apparence futile, l’exercice me permet de prendre contact avec l’une de tes cadences vitales.

Ton tambourinement m’apparaît lent et régulier. Profites-en bien, ai-je envie de te dire, puisqu’endiabler le sang de tes veines sera désormais ma quête. La frénésie de tes rythmes sur le tambour de ma peau n’est-ce pas la l’idée d’une musique digne des plus grands sorciers ?

Tu m’accompagnes dans les derniers instants. Je tremble et tu crois que c’est de froid. Je cherche vainement les mots qui sauront te retenir encore un peu. Je ne les trouve pas. Les dernières phrases nous détachent pour mieux nous ramener dans nos univers parallèles. Tu me montres ton dos qui me rappelle un certain songe.

Étais-ce bien toi ou l’esquisse d’une présomption de ta présence ? Je te regarde partir, espérant que tu reviendras sur tes pas pour me prendre le visage dans tes mains et déposer sur mon front un tendre adieu. Mais tu ne te retournes pas. Je nous quitte aussi, l’esprit fusillé par une armée de questionnement.

Chapitre 6 – Bille d’eau de toi…

Je me noie sans répit dans la mer noire de ton regard. Stoïque, je m’inonde du flot incessant des vagues de ta présence. Je bois à langoureuses gorgées l’accord de notre partage. Submergée de jubilations, je m’échoue pourtant timidement en embruns de malaise sur les plages de tes joues.

De ta voix de feutre, tu guide mes pas, me laissant trop de place à être moi-même. Je te remets une bille bleue, petite boule de cristal par laquelle tu pourras me retrouver. Du moins c’est ce que je veux te laisser croire. Tu évoques d’un grand rire l’ironie de ma magie. Tu consacre par ta distance la puissance de tes talismans.

De toiles en photographies je me débusque de mes tranchées les plus intimes. J’avance en laissant dernière moi les pistes de la proie que je me suis employée à devenir. Tu me dévore sans me mordre. Tu fuse d’un peu partout en soulignant de te ta candeur, quelques allusions douces à nos écrits flamboyants.

Plusieurs fois, tu dresses habilement la table pour un festin de rires. Tu absous ma naïveté d’une surprenante contenance. Je dois m’asseoir un peu. J’ai l’âme en déluge d’émotions contradictoires. Je me réclame derrière la prison d’un cahier ou mes mots, pourront peut-être me protéger un peu.

Recluse dans un presque silence, j’en profite pour découvrir tes continents. Je me sens comme le verre d’eau que tu tiens dans tes mains, à la fois à moitié vide, à la fois à moitié pleine. Je me transpose en lui. Je deviens lac dans les vallons de ta verdoyante chemise. Je me ruissèle jusqu'au bas de ton dos pour devenir chutes sur tes cuisses, sur tes fesses.

J’écoute le ciel de ta voix qui, momentanément peuplé d’oiseaux Shakespearien, fait valser un mirobolant coucher de soleil. Doucement, je m’évapore dans la pièce afin de devenir qu’une fine brume tout autour de toi.

mardi 16 mars 2010

« Un pas de trop »

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui nous condamne, nous prend de haut
Un long silence, une longue absence
Une apparente indifférence

Debout au bord du précipice
Je perds le pied, chancèle et glisse
Un piège sur moi s’est refermé
L’arme contre moi s’est retournée
Je m’étais seulement laissé prendre
Par les images, par les mots tendres
Les points à jamais suspendus
D’un sens unique, d’une peine perdue

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui présuppose, qui fait écho
À la folie, la poésie
À tous mes rêves inassouvis

Debout au bord du précipice
Je perds le pied, chancèle et glisse
Un piège sur moi s’est refermé
L’arme contre moi s’est retournée
J’essaie toujours de comprendre
Ce qui se passe, ce qui m’étrangle
Pourquoi j’arrête de respirer
Quand ton silence m’est imposé

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui nous cisaille, nous mord la peau
Pour  nous faire croire à l’interdit
Pour engourdir nos insomnies

Debout au bord du précipice
Je perds le pied, chancèle et glisse
Un piège sur moi s’est refermé
L’arme contre moi s’est retournée
Y’a sûrement une explication
Un mot de toi, une solution
Des phrases qui sauront m’apaiser
Ouvrir le piège, me libérer

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui nous amène un  plus haut
Qui fait grandir, qui fait s’ouvrir
Vers d’autres avenues, vers d’autres rires

Debout au bord du précipice
J’ai repris pied et je me hisse
Hors de ma grotte en plein été
Sous le soleil de tes pensées
Le silence a été rompu
La glace de l’âme enfin  fondu
Je n’avais pas à m’inquiéter
Tu ne pouvais pas m’oublier…

« Je ne veux pas savoir »

Je suis dans une bulle de verre
Qui me grossit tes caractères
Qui me protège et m’indiffère
De tes défauts, de tes travers

Je suis l’autruche d’une histoire
Oiseau tout emplumée de gloire
La tête enfouie, le cœur miroir
Bien à l’abri des faux-espoirs

Je ne veux pas savoir
Ce qui briserait le miroir
Et m’obligerai à regarder
L’envers de ma réalité
Je ne veux pas savoir
Ce qui te rendrait illusoire
Et m’obligerai à te regarder
Dans toute ta réalité

Je suis le doré d’une cage
L’obstinée des vieux adages
La vérité des faux mirages
La fée espiègle des enfants sages

Je suis l’unique de tes sens
Un doux secret, une confidence
Une complexe équivalence
La douce musique de tes silences

Je ne veux pas savoir
Les milles tours de tes ivoires
Ce qui te rendrait prisonnier
D’une tout autre destinée
Je ne veux pas savoir
Le déroulement de cette histoire
Ni même comment la débuter
Ni toutes ses pages inachevées

Je suis le diable de l’avocat
Qui revendique tous ses droits
De bien vouloir en rester là
De ne pas tout savoir de toi

Alors pitié ne me dites rien
Laissez mes rêves dans leurs écrins
Faites un détour, changez de chemin
Car je saurai peut-être demain
La  route qui mène vers la fin.

« Futile Mésange »










Dans un dialogue bien étrange
Entres les feuilles de quelques branches
Je t’observais et te chantait
L’hymne d’amour de ma forêt

Dans la mangeoire tu déposais
Des victuailles comme un secret
Pour que je puisse dès ton départ
Me délecter de tes égards
 Quelques semaines vinrent à passer
Avant que je daigne m’approcher
Jusqu’à manger dedans ta main
Jusqu'à oublier mon instinct

Je suis seulement qu’une mésange
Petit oiseau aux ailes d’anges
Qui vient parfois se déposer
Sur ton épaule pour t’inspirer
Mais qui donc aurait pu penser
Qu’une mésange puisse s’inquiéter
De savoir ce que t’es devenu
De savoir si t’es disparu

Du haut des airs je guette ton pas
Depuis plusieurs heures déjà
J’essaie en vain de me rassurer
Sur les corniches je reste posée

Mon cœur d’oiseau bat la chamade
Je tremble de froid, me rend malade
J’en oublie même ma liberté
Que je peux partir et m’envoler

Je suis seulement qu’une mésange
Petit oiseau aux ailes d’anges
Qui vient parfois se déposer
Sur ton épaule pour t’inspirer
Mais dis-moi qui pourra penser
À la mésange toute affolée
À l’aviser que tu ne viens plus
À lui dire que t’es disparu

Envoie-moi seulement un pigeon
Un écureuil même un raton
Pour m’aviser de ton voyage
Pour me transmettre ton message

 En échange je te promets
De rester sagement en forêt
De ne plus chanter, t’interpeller
Juste être mésange qui t’as aimé
  
Je suis seulement qu’une mésange
Petit oiseau aux ailes d’anges
Qui aimait tant se déposer
Sur ton épaule pour t’inspirer
Mais voilà  que j’entends ton pas
Mais oui c’est vrai te revoilà
Toi mon perchoir de conte de fée
Toi l’homme qui m’a apprivoisée
Toi l’homme qui m’a apprivoisée

Lost in space

« Lost in space… »
Lyrics by: Julie Vigneault

There is no oxygen at all
Must be the reason why I’m suffocating
There’s a silence so unbearable
Making your love seems so unreachable
Making you love seems so unreachable

I’m suspended baby
Fighting with stars and gravity
Stuck in here slowly floating
Lost in space and still waiting
Lost in space and still waiting

I want to scream out loud
But here in space there is no sound
My mouth still staying wide open
Words lost in space like a weapon
Words lost in space like a weapon

I must have climb in a rocket
Surely got higher that I could get
But now I’m only falling
From your space while you’re missing
From your space while you’re missing

Don’t want to be hook by the atmosphere
Don’t want get burned by my own fear
But maybe I already lost you
Still lost in space try to find you
Still lost in space try to find you

So look up for me baby
And send your smile right through the sky
Like a spaceship please bring me nearby
‘Cause lost in space I’m still praying
‘Cause lost in space I’m still hoping…
‘Cause lost in space I’m still breathing….
Cause lost in space I’m still waiting….

S’impliquer pour évoluer

La Journée Internationale du Bénévolat offre à chaque année l’opportunité de souligner l’implication de nombreux citoyens à titre de bénévoles. Or, il s’agit également d’un moment propice à l’ouverture d’une réflexion sur nos propres gestes bénévoles. Alors, pourquoi ne pas commencer par s’interroger sur le partage d’une ressource unique et exceptionnelle; nous-mêmes.

Le présent de soi: Par manque de temps ou par gêne, nous hésitons à nous impliquer bénévolement dans notre travail, notre communauté ou dans les activités scolaires de nos enfants. Pourtant, partager votre identité constitue, pour les gens qui en bénéficient comme pour vous-mêmes, un présent d’une valeur inestimable. Ainsi, en ajoutant vos couleurs, vos saveurs, lors de diverses activités, vous y découvrirez en primes un trésor insoupçonné; l’estime de soi. Mettre l’emphase sur vos ressources tout en nourrissant votre reconnaissance personnelle, n’est-ce pas là une façon gagnante-gagnante d’évoluer?

Donner pour multiplier. Donner de notre temps pour une cause ou une activité créé un mouvement de synergie. Votre implication s’en trouve ainsi multipliée puisque vous devenez un exemple d’affirmation par l’action pour les gens qui vous côtoient. Par symbiose, vous influencez vos collègues, vos amis, votre famille à découvrir les joies de se partager aux autres. Donner au suivant génère ainsi progressivement un mouvement de multiplication d’actions positivement humaines. Il suffit donc de mettre votre épaule à la roue et de constater avec joie le cycle positif qu’elle engendrera sur son passage.

Ralentir pour mieux partager. S’impliquer bénévolement demande un temps de réflexion. Combien de temps avez-vous à consacrer? Pour quelle cause, œuvre ou activité voulons-vous vous investir? Déterminez les valeurs, les croyances et l’environnement auxquelles vous accordez une importance particulière. Informez-vous auprès des divers comités organisateurs de votre région afin de connaître leurs besoins réels en termes de ressources bénévoles. Choisissez finalement l’activité qui vous permettra de mettre toutes vos ressources à contribution en plus de vous offrir une belle opportunité d’évolution.

Allez-y impliquez-vous !

S’entraîner à l’atteinte de nos objectifs au quotidien…


Atteindre nos objectifs au quotidien demande de l’entraînement. Ainsi, comme pour l’activité physique, il s’agit d’abord de se mettre en action en s’exerçant à utiliser, chaque jour, des stratégies simples et efficaces. En plus de donner rapidement du tonus à votre plan d’action général, vous pourrez ainsi, entres deux coaching, développer vos muscles d’actions spécifiques. Alors, vous avez envie de connaître les secrets de votre coach? Voici donc les exercices de base de l’entraînement:

Visualisez votre stratégie de la journée.  Comme pour les étirements, prenez d’abord un temps d’arrêt pour visualiser et cibler intérieurement vos objectifs.  Avec souplesse, placez ensuite mentalement en ordre chacune des étapes qui constitueront votre
stratégie de réussite.  Prenez soin de reconnaître vos forces et vos limites en portant une attention particulière à vos priorités. Une fois votre stratégie bien réchauffée, prenez quelques minutes pour l’informatiser dans votre agenda ou dans votre logiciel de traitement de texte favori.  Puis, faites un pas de recul et vérifiez que tout ce qui y figure vous paraît réaliste et atteignable.  N’hésitez surtout pas à corriger, inverser, voire effacer des étapes si nécessaire.  Et n’oubliez pas, souplesse, souplesse, souplesse !


Imprimez vos objectifs et mettez-y votre couleur. Dans le tourbillon des nombreux appels téléphoniques et des entrées impromptues dans notre bureau, on a parfois un peu l’impression de faire du sur-place. Lorsque l’on s’entraîne à atteindre quotidiennement nos objectifs, il est  donc bien important d’apprendre à  garder le focus.  C’est un peu comme augmenter notre capacité aérobique sur une bicyclette stationnaire.  Ainsi, avant d’imprimer votre objectif, ajoutez-y votre couleur pour les mots importants, des typographies différentes ou même quelques icônes pour donner un peu de pep à votre motivation.  Ensuite, comment le garder bien en vue ?  Rien de plus simple.  Disposez-le tout près et surtout regardez-le souvent !

Faites un compte rendu à un complice. S’entraîner seul demeure pour plusieurs d’entres-nous quelque peu fastidieux.  Au gym comme en affaires, l’échange, le partage peut générer une source très intéressante de motivation.  Alors, trouvez-vous un complice !  À  chaque semaine, cette personne devra se rendre disponible à écouter le compte rendu de vos réussites  hebdomadaires.  Mais, attention !!! Le risque de contagion est très élevé. Être quotidiennement exposé à une forte dose de réussite provoque un engouement marqué pour le succès ! Ne soyez pas surpris si bientôt certains de vos collègues en présentent les symptômes!

En fin de compte, n’oubliez pas que l’assiduité est le gage du succès de toute stratégie.  Allez-y doucement mais sûrement et vous serez rapidement surpris des résultats.

Les outils de la PNL en milieu préscolaire

Qu'est-ce que la PNL (Programmation Neuro Linguistique) ?

La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une approche pragmatique de la communication et du changement. Elle s'intéresse au "comment faire pour que ça marche ?", plutôt qu'au "pourquoi ça ne marche pas ?". Elle se centre sur les ressources de la personne, sur le positif.

Dans le domaine de l'éducation, l'apport de la PNL aide de nombreux étudiants à accroître leur performance académique en plus de favoriser l'émergence d'une meilleure estime de soi par le biais d'expériences positives.  

Quels sont les avantages d'utiliser les outils de la PNL en éducation préscolaire?

ü        Déterminer les systèmes de représentation naturels des enfants (V.A.K.O) afin de leur permettre de développer des stratégies d'apprentissage efficaces et ainsi augmenter les expériences de réussite et de valorisation dans leur nouvel environnement.

ü        Utilisation des métaphores, contes, allégories pour favoriser l'acquisition de compétences transversales en plus de stimuler l'intérêt pour la lecture, l'écriture, la communication orale et l'expression dramatique.

ü        Stimulation de la Créativité par la présentation et l'utilisation de diverses formes d'Arts, et ce, selon les divers systèmes de représentations sensorielles (Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif).

ü        Développer, appliquer et générer des stratégies de réussite pour l'enfant (stratégie de mémorisation, de motivation, de valorisation de l'estime de soi, etc).

ü        Utilisation d'un vocabulaire positif et valorisant tant dans la discipline que dans l'éducation. Les jeunes élèves apprenent ainsi de nouvelles contraintes et de nouveaux défis dans un contexte d'ouverture et d'autonomie.

ü        Favoriser l'implication de la famille dans le processus de développement des premières capacités de l'enfant en milieu scolaire (Méthode Virginia Satir).

ü        Ouvrir la carte du territoire de l'enfant en utilisant des thèmes variés et mettant à contribution l'ensemble du V.A.K.O par le biais de «Semaines Thématiques».

ü        Développer les ressources émotives de l'enfant de façon à enrichir son modèle du monde, et ce, tant au niveau social qu'au plan intellectuel.

Attention, laissez passer l'émotion

Les émotions font vibrer l’être humain à une plus ou moins grande intensité. Or, lorsqu’une lourde vague émotive s’échoue sur les rives de nos occupations professionnelles, il devient impératif de se trouver des outils efficaces afin de pouvoir rétablir rapidement l’équilibre nécessaire à notre bon fonctionnement. Ces quelques astuces vous permettront de trouver comment prendre contact avec la source de vos émotions, de leur trouver un sens, mais surtout de leur redonner une place beaucoup plus confortable à l’intérieur de vous.

Découvrir l’intention positive de l’émotion: errière la colère, la frustration, l’angoisse, il existe une intention positive. Prenez quelques minutes pour prendre contact véritablement avec l’émotion qui vous assaille. Que cherche-t-elle à vous transmettre comme message ? Quelle est la ressource qui se trouve derrière l’intensité de l’émotion ? Donnez toute sa place à l’intention positive et ancrez-la en portant la main sur votre cœur ou en joignant le pouce et l’index.

Rien se perd, rien ne se créé: Les émotions peuvent se modifier au gré de la force de nos intentions. Pour ce faire, il ne s’agit pas de simplement substituer une émotion par une autre, mais bien de modifier l’intensité de votre émotion en jouant avec sa composition. Impensable ? Tentez l’expérience suivante : Associez d’abord une couleur, une forme ainsi qu’une dimension à l’image mentale que vous vous faites de cette émotion. Vérifiez ensuite son mouvement, son opacité ainsi que les sons ou les musiques qui pourraient lui être associés. Finalement, devenez le magicien de votre émotion en altérant vous-mêmes les détails pour changer sa force d’impact. Par exemple, transformez le grand cercle bleu ondulant en petit carré rouge fixe. Jouez ainsi jusqu’à ce que l’image de votre émotion vous paraisse tout à fait confortable, voire même attrayante.

Écrire pour mieux se dire: Nul besoin d’avoir de grands talents de romanciers ou de poètes pour laisser libre cours au torrent d’émotions qui nous empêche de poursuivre notre travail en toute quiétude. Ainsi, prenez une feuille de papier et griffonnez-y des mots éparses, de longs paragraphes ou de courtes phrases qui auront pour but de nommer l’émotion, de lui donner un sens. Définissez-la avec le plus détails possible de manière à en dissiper l’impact négatif. Si vous le souhaitez, une fois l’exercice terminé, chiffonnez le papier et jetez-le à la corbeille. Si par contre, vous préférez consigner vos écrits dans un cahier à titre de ressources ou de preuves pour vous-mêmes, n’hésitez surtout pas à le faire. Écrire pour mieux se dire ne prend que quelques minutes et vous aidera à retrouver tout votre calme.

La créativité un outil vers l'excellence

La Créativité ! Quelle merveille de la nature humaine! Le feu à connu sa première étincelle grâce à sa manifestation.  De grandes inventions ont littéralement changé le cours de l'humanité par sa contribution.  La vie elle-même relève de sa touche toute particulière  La créativité est en fait une ressource universelle, renouvelable et inépuisable mise à la disposition de l'homme pour nourrir et embellir non seulement son caractère unique, mais également son caractère d'excellence.

La créativité ça se manifeste.  Et ces manifestations sont aussi nombreuses qu'il existe parfums dans les plus beaux jardins de la planète.  Que ce soit dans l'art, la décoration, la cuisine, l'enseignement, ou la médecine, les idées explosent, émanent, s'enracinent parfois pour devenir culture, foklore ou habitudes. La créativité se manifeste aussi lorsqu'elle est réprimée, confinée, recluse derrière des croyances limitantes ou un manque d'estime de soi.  Il suffit alors de la libéréer.  Mais comment rendre la liberté à quelque chose dont on ignore parfois l'existence depuis nombres d'années?  Heureusement, la clef de cette prison imaginaire ne se cache pas bien loin.  Elle se niche tout simplement à l'intérieur de la personne qui en prend conscience.  Il suffit alors d'un changement, d'un recadrage, d'un nouvel ancrage pour que la créativité se voit soudainement libérée de ses entraves.

La créativité ça se sème.  Encore faut-il connaître les composantes particulières de notre terre intérieure.  Pour aller à la rencontre de notre potentiel créatif,  il n'existe qu'un chemin; le chemin qui mène vers soi. Sur ce sentier, dont quelques détours sont parfois enfouis dans les sillons de l'inconscient,  nous devons nous arrêter et prendre pleinement conscience de notre identité, de nos croyances, de nos stratégies, de nos valeurs.   Durant notre voyage, des changements se sont opérés en nous, des ressources se sont transférées, des nouvelles stratégies se sont implantées.  Au bout de la route, nous restons seul, serein, au coeur d'un grand cercle, un grain doré dans la main en guise de future semance créative.

La créativité ça se récolte. Et pour que la récolte soit bonne, ils vaut mieux avoir les bons outils. Parmis ceux-ci, la valorisation, le soutien, l'accompagnement, la chaleur humaine, le tout résumé en un seul outil polyvalent, dynamique et efficace: Le coaching.  Un coach vous indiquera non seulement comment cultiver votre terre intérieure, mais il vous accompagneras également dans les séchèresses, dans les grands froids et les giboulées.  Il vous guidera afin que vous développiez des stratégies créatives pour vous permettre de récolter la fleur la plus prisée mais pourtant la plus accessible à tous: l'excellence.

Chapître 5 - De l'autre côté des miroirs

Ce matin, la sublimité de tes propos a su faire de l’ombre à la plus pure des poésies.  La tête dans tes nuages, je souris intérieurement à l’idée d’un Baudelaire, d’un Musset et même d’un Nelligan complètement fustigés devant ta plume grandiloquente. Car, en près de trois décennies de subjugations littéraires, aucun autre avant toi n’avait réussi à me transporter si près de l’évocation paradisiaque. 

Ta passion, si élégamment traduite,  m’a foudroyé d’ivresse. Ta retenue gourmande m’a délicieusement confiné dans les abîmes de ta délivrance.  Je te relis et te relis encore, transformant nos égoïstes plaisirs en une fusion intemporelle.

Nichée dans l’habitacle de ma voiture, je suis l’Alice de tes miroirs.  Dans quelques minutes, je passerai comme elle de l’autre côté de notre monde intangible.   Je crains sa banalité. J’anticipe l’outre-gestes.  Je démantèle d’espoirs le malheur d’une incongruité.

 Je rédige, inquiète, l’envers de chaque scénario.  Et si nous n’y étions pas ? Et si le linceul de nos utopies se dépossédait soudain de sa cristalline possibilité d’accomplissement ?


Dehors, le vent s’empiffre de bourrasques maladroites. Je le prends en exemple et j’ouvre la portière sous ses manœuvres violentes.  Tête baissée, j’avance vers toi.  Cœur lourd, je m’ancre au sol comme à l’espoir d’un avenir apaisant. 

Le souffle retenu mais l’apparence fière, je cherche du regard le lieu de ta présence.  Sans m’avertir, tu m’attrape soudain dans les filets de la surprise.   Je me love dans l’accueil de ton charme timide.  J’y suis enfin, près de toi suspendue comme à un trapèze d’euphories.  J’entre lentement dans la forêt de tes œuvres, le corps friand, le cœur friable.

Chapitre 4 - Les Carapaces

Les carapaces ont finalement craquées. D’apparents boucliers à fortuites protections, nous avons constaté unanimement l’étendue de leurs vaines utilités.     En fait, il n’aura fallu que bien peu de questions pour les regarder disparaître en milles éclats de rire. 

Sans nos carapaces, nous nous retrouvons tout à coup dénudés de malentendus, complaisant de sous-entendus, à peines contenus par la fébrilité d’un échange plus naturel que la nature elle-même.  Ensembles sans y être, nous avons goûté les prémisses d’une avalanche d’extase.

Tu as du partir.  Et,  j’ai du rester.  Le corps en barrage, je n’ai maintenant aucun autre choix que celui de céder sous la sublime pression.  Il me faut laisser s’évader le torrent que tu t’es amusé à gonfler par tes minauderies.  J’y suis. Reculée aux confins de moi-même, les pointes dressées, le dos arcbouté pour t’offrir un arc-en-ciel de jubilations isolées.  

Mais, la scène manque désespérément de toi.  Je te cherche des yeux. J’invoque un peu de ta magie, les signes de ta présence dans cette dimension ou dans une autre.  Loup y est-tu ? Loup que fais-tu ? Me dévores-tu en silence ?

L’idée jaillit soudain.  J’empoigne sauvagement un pinceau dans la transparence d’un geste de faïence.  Je le laisse me peindre de tes couleurs. 

 Je l’autorise à m’ébaucher tes gestes suaves. Les poils se trempent dans mon encre blanche, la galvaudant, la débauchant, jusqu’à recréer les neiges éternelles de mes monts affranchis.  Tu te hisse. Tu me conquis. 

Explorateur par objet interposé, par lui, tu plante ton drapeau. Sous la feinte de l’étreinte je gémis.  Je trace de mes ongles les pistes par lesquelles je redescendrais, plus tard, bien plus tard. Le point restera suspendu pour toi, imperceptible témoin de mes lubricités, espiègle espion de ma décadence. 

Il se passera quelques lunes avant que je ne croise encore une fois ton regard. La lumière se lèvera elle aussi deux fois plutôt qu’une.  D’ici là, j’abdique à l’annonce de tes silences. Mais, avant de te quitter, je te confie un dernier secret. 

Dans les forêts, les chutes, les montagnes et les mers, je t’accompagnerai. Par les regards, les poignées de main, les sourires, je me rapprocherai de toi.  Par la musique, par le vin, par les victuailles j’entrerai en toi pour mieux te découvrir….

mercredi 10 mars 2010

Duel en Doute

« Duel en Doute »
Paroles : Julie Vigneault

Tu n’arrêtes pas de t’immiscer
Tu n’arrêtes pas de te soulever
Grand ébranleur de certitudes
Grand chevaucheur d’inquiétudes

Tu n’arrêtes pas de ressurgir
Des gouffres, des fonds et des désirs
Tu troubles la fête, tu me prends la tête
Tu fais de ma vie une tempête

Mais dit moi le Doute
Peux-tu faire face
À tout ce qui a pris sa place
Peux-tu seulement ébranler
Mes convictions apprivoisées

Dans un duel je t’affronte
Car je n’ai pas à avoir honte
Prépares toi vite à dégainer
Je suis Quiétude réincarnée

Tu t’entretiens, tu fais le malin
Tu te sème et tu t’appartiens
Tu aimes bien t’insinuer
T’es une chiffe molle, un effronté

T’aura beau surgir de nulle part
Jamais tu n’auras la victoire
Car Quiétude va te redonner
La plus symbolique des raclées

Bridge :
Faites attention à l’hécatombe
Quiétude est plus force que son ombre
Elle est plus rapide, plus ancrée
Que le Doute déjà désarçonné

Alors le Doute,
Jette les armes
Ta plus ta place
T’as plus ton charme
Te voilà bien déculotté
Par la Quiétude réinstallée

Allez le Doute replies bagages
Ne reviens plus, quitte le large
Ici c’est moi la grande fierté
Je suis Quiétude pour y rester