dimanche 25 juillet 2010

Citations

L'histoire du monde n'est pas sans danger, car on peut l'écrire avant même qu'elle ne survienne..." - Marie-France Latreille 

Citations

"Cherchons comme cherchent ceux qui doivent trouver et trouvons comme trouvent ceux qui doivent chercher encore. Car il est écrit : celui qui est arrivé au terme ne fait que commencer- St-Augustin le Berbère


Citations

"J'écris pour cultiver le meilleur qui dort dans l'autre avec ou sans consentements !" - Julie Vigneault


Citations

"Si la vie nous amène plus profondément dans l'ombre, c'est qu'elle nous prépare à accueillir plus de lumière..."-Julie Vigneault.


Citations

" La pensée est volage, volatile, subtile mais éphémère puisqu'une fois émise elle s'approprie une forme nouvelle...Pourquoi ne pas guider sa mutation par des mots ?" - Julie Vigneault


Citations

 Le chemin de la vie est comme la courbe de Fibonacci…elle semble nous éloigner momentanément de ce que nous sommes mais pourtant, elle nous guide vers une route qui n’en finit plus de nous ramener vers l’essentiel de ce que nous sommes…-Julie Vigneault


Citations

 "À voir petit, il faut plus de temps pour apprendre à voir plus grand lorsque la vie ajuste enfin son focus sur l'immensité du possible."- Julie Vigneault


Citations

"Le désir qui reste niché au creux du coeur ne se sent coupable de rien car il connaît la destinée du papillon qu'il s'apprête à devenir...." - Julie Vigneault


Citations

"Posséder une étoile est inutile puisqu'en les laissant libre elles brillent de feux encore plus magiques"- Julie Vigneault

mercredi 7 juillet 2010

Papillon de feu

"J'ai des visions de rouges, rouges lèvres confrontées à la passion de cette chaleur intense..J'enfile une à une les perles d'eau qui ruissèlent pour en faire un collier de sensualité. Suspendu dans l'heure chaude, je te porte au coeur comme un diadème de délivrance.   Soumise à l'ivresse, je m'évapore dans des songes de peaux de tambours et de danses tribales. De poésie en frénésie je deviens feu de tes joies.  Je te lèche de ma transe.   Les rythmes s'accélèrent et n'en pouvant plus je t'invites sous l'ombre des arbres ou je me fais fleurs, branches et racines de ton essence.  Mes mains de verdures dessinent leurs ramifications dans ton écorce à la sève bénie.   Tu es l'érable.  Me voilà bouillante...Doux nectar déposé sur mes papilles me donnant des ailes, les ailes d'un papillon de feu..."

mardi 6 juillet 2010

Canyon d'épiques fantaisies...

«..Je suis restée nichée dans le sillon de ton dos comme la rivière entre les rochers. Ton ombre douce me borde de sérénité. L’alizée de ta nuque humide me parviens à chacun de tes mouvements. Je suis le caméléon de ton désert dorsal. J’explore de mes joues ta cordillère vertébrale. Mon front tiède a dressé refuge dans vallée de tes cuivres d’épiderme. Mes lèvres serpentent ton ascendance sacrée jusqu’au sanctuaire de tes lombaires. Je me baptise dans le volcanique de ton bassin de mirages. Mes désirs caravaniers annoncent leurs espiègles destinations par le frôlement délicat de ma crinière. Par monts, par vallées, tu es l’hôte de mes épiques fantasmagories. Ne crois pas pouvoir me dompter par ta main sournoise de passion. Ne crois pas pouvoir me brider par le torride d’un baiser. J’incarne la liberté de tes cambrures. Je suis ta chevauchée sauvage…. »

lundi 5 juillet 2010

Suave matin d'imaginaire...

"Dans la moiteur du matin, j'ai imaginé que tu te levais avant moi et que ton corps traversais la pièce comme la brume glisse entres les roses du jardin.  Éparse dans des dunes de draps fins, je t'épies de mon regard encore endormi.  Tu t'éloignes doucement, allant regagner tes pinceaux et tes toiles à des millions de millimètres de moi.  Je m'ennoblie de ton parfum matinal pour mieux suivre ta trace dans le sourire de la journée qui s'annonce.  Le chat et moi s'étirons dans un tango félin, ronronnant en cadence dans l'espoir de ton sourire bienveillant.  Je me lève suavement, recouvrant à peine mes épaules d'un voile translucide pour mieux te laisser y déposer ton regard curieux.  Puis je m'avance pour préparer un peu de ton festin.  Je te verse un peu de café, te taille quelques fraises que j'enrobe d'une neige délicate de sucre.  Je te rejoint enfin mais je reste immobile, blottie dans ton dos comme les ailes d'un ange, contemplant émue l'univers que tu t'apprêtes à créer de tes mains, sous mes yeux pleins d'admiration...."

vendredi 2 juillet 2010

Quatre secondes...

"Il y a de ces moments ou la vie nous offres la magie de sa synchronicité pour nous enseigner le véritable rythme des battements de notre coeur.  C'est comme cela que je t'ai croisé ce matin.  Le perpendiculaire de nos positions affolant mon métronome cardiaque jusqu'à sentir ses rythmes tribaux dans mes reins.  J'aurai voulu en un instant me consumer d'un feu si ardent que la tôle qui nous séparait aurait fondu de honte devant son entrave involontaire. J'aurai volontiers sacrifié à jamais mes jambes pour devenir, durant la fraction de seconde ou tes yeux ont croisé les miens, la plus divine des sirènes, te paralysant ainsi des charmes de ma voix.

C'est fou ce que peut représenter 100 pieds de frontières entre le bonheur et la prison d'un coeur gorgé d'amour silencieux !  C'est fou comme l'univers place avec ironie deux âmes qui se dévorent d'envie avec la justesse d'un maître d'échecs.  C'est fou comme j'ai envie d'inventer sur des murs géants l'équation parfaite qui me permettrait de reproduire à l'infini ses 4 secondes près de toi..."

jeudi 10 juin 2010

L'étoile de main

L’aube brumeuse a laissé choir sur mes berges une étoile, une étoile de main.  À bout de souffle, à bout de sens, je l’ai déposé sur mon oreiller, la tenant contre moi comme si elle était tienne.  Je me suis prise dans le filet d’imaginer ta présence pour retrouver le sommeil.  Je n’y suis pas parvenue.  Je n’y parviens plus.  Les sens manquent de toi.  Je ne t’entends pas.  Je ne te touche pas.  Je ne te goûte pas. Le parfum de ton corps n’est qu’une présomption. Je t’écris, je te peins, je te sculpte sans jamais parvenir à te donner forme.  Je suis avalée par le vide.   Je suis le silence dans la bouteille.

 La marée de l’éveil me ramène sur la plage de la réalité pour mieux me rejeter, l’instant d’après, dans les gouffres sous-marins de l’espoir.  De minutes en minutes je me roule, je me retourne, jusqu’à m’étourdir de toi.  Pourquoi ne suis-pas comme les embruns qui acceptent de se briser au contact du sable pour mieux se ravitailler de force pour la  vague suivante ?  Pourquoi ne suis-je pas le sage galet qui consent à se laisser polir sans tempête, sans surprise, au rythme régulier de la vie ?  Pourquoi suis-je si brûlante de fièvre quand je songe à me naufrager de nous?

Je suis une immobile qui abdique le mouvement. Je ne connais pas les armes qui me permettent de me défendre contre cette horde d’émotions dont tu es l’honorable maître.  J’ai le cœur enterrée dans le mouvant des sables.  Je suis ancrée dans une faiblesse d’ouvrir le feu sur ce qui fustige ma propre quête de sérénité.  Dis-moi, mon tendre chevalier, comment peut-on faire le deuil de ce qui refuse de mourir? Je pose la question sans même attendre la réponse car je sais que, tout comme moi, tu portes la médaille de l’honneur, du courage et de la responsabilité.  Tacitement, nous avons un jour accepté d’être le résultat d’un choix, la conséquence d’une réalité qui s’embrume, qui s’ensoleille,  sans pourtant vouloir nous offrir un trésor à la hauteur de notre véritable richesse. 

Je me suis échouée sur tes rives, mes doigts joints au spectre délicieux de ton étoile de main dans la mienne.  Je suis baignée de faiblesses.  Je suis trempée de solitude.  Je suis submergée d’absences.  Je suis noyée de désirs. Dans le coquillage de mon oreille, j’entends le souffle délicat de tes soupirs.  Je m’inonde de ta patience.  Je m’expire enfin, enlacée à jamais dans les algues de ton cœur. 


Julie la sirène...

mercredi 9 juin 2010

Le vote que je ferais

« Si je devais voter, je voterais pour toi; pour ton bonheur, pour ta liberté, pour la gloire de ton exception.  J’entretiendrai ton unicité afin qu’elle exalte à jamais son parfum enfiévrant de tendresse.  Je tiendrai les volets ouverts pour que tu puisses ressentir les douces brises matinales et leurs promesses d’émerveillements.  Je dresserai des banquets afin que tu puisses choisir sans aucune contrainte les mets qui plaisent à ta dégustation.  Chaque jour, je recouvrirai de blanc les moindres murs que tu croises pour que tu puisses les peindre à ta guise des univers qui te fascinent. Dès les premières lueurs de l’hiver,  j’allumerai les feux de mon regard afin que tu ne ressentes pas le froid.  Dès les premières faiblesses de l’automne, je te tisserai des tapis de feuilles multicolores pour que tu puisses t’amuser du craquant de tes pas dans la quiétude des forêts.  Mais par-dessus tout, j’approuverai chaque gestes que tu poses, chaque pensées que tu formules car c’est par elles que tu existe, que tu te manifeste, que tu transcende la banalité en magnificence… »

Julie X (dans la case portant ton nom…)

Oasis blues

Paroles: Julie Vigneault 2010

Don’t want to feel the oasis blues
Don’t want to feel that I could loose
This peaceful place I have inside
The paradise that’s in my mind
So please tell me it will last forever
So please tell me we can stay here together
‘Cause I don’t want to feel the oasis blues
Don’t want to feel what I could loose

Well, she’s been writing a story
Where I’m a hero and so is she
In the desert, in a sweet mist
Fulfilling love that she had miss

Day after day she’s sending words
Virtually drawing a tender world
Whish she can’t guess how I am scared
Whish she can feel how she is spared

I don’t want to feel the oasis blues
Don’t want to feel that I could loose
This peaceful place I have inside
The paradise that’s in my mind
So please tell me it can last forever
So please tell me we can stay here together
‘Cause I don’t want to feel the oasis blues
Don’t want to feel what I could loose

And there’s she goes dancing the blues
Like she had really nothing to loose
Wish I could had this hopefulness
Wish I could be the one’s she bless

I don’t want to feel the oasis blues
Don’t want to feel that I could loose
This peaceful place I have inside
The paradise that’s in my mind
So please tell me it can last forever
So please tell me we can stay here together
‘Cause I don’t want to feel the oasis blues
Don’t want to feel what I could loose

jeudi 3 juin 2010

Julie des mille et une nuits



« Nuit d'insomnie à rêver de mille rêves qui se soufflent au vent du désert de ton absence.  Je frissonnais si tendrement aujourd'hui que j'ai humblement revêtue l'écharpe bleue de ton annonce...M'y voilà, drapée, enveloppée de cette étoffe de toi... »




Julie des mille et une nuits...

mercredi 2 juin 2010

Le fruit du baobab...


Je ne croyais jamais qu’un jour j’aurai l’occasion de goûter le fruit du baobab. Il s’agissait pour moi d’un rêve inaccessible car, toute jeune, j’avais écouté précieusement les conseils du Petit Prince et je m’étais employée à éliminer systématiquement toutes les moindres pousses de cet arbre envahissant. Or, sur d’autres planètes, les baobabs font pousser les fruits de la vie. Ainsi, pour celui qui vit au pays des zèbres, il ne viendrait jamais à l’idée de faire disparaître les racines de cet arbre béni. J’avais là une leçon à apprendre; ce qui est mauvaise herbe pour l’un peut également être une richesse pour l’autre….

Je posais donc sur ma langue le fruit avec une légère appréhension…Allais-je être frappée d’un quelconque malaise? Allais-je être confrontée à un nouveau goût de l’interdit ? Après tout, je ne connaissais rien de ce fruit sinon que quelques traits issus d’une représentation chimérique d’un auteur affectionné…

Le goût me parvînt comme la réalité rejoint un jour l’imaginaire…Certes, je fus un peu surprise de l’amertume…Sans doute prenait-elle sa source dans la fausse croyance que je venais de réveiller….Mais, derrière l’acidulé du fruit se cachait d’autres secrets. Dessous sa pelure lisse et dorée, le morceau était sec, terne, un peu triste. Chaque morceau du fruit, que les sénégalais appelle le « pain de singe », ressemblait étrangement aux petits cailloux blancs laissés derrière le petit poucet pour retrouver sa route. Mais, ce qui m’étonna encore plus, ce fut de constater le réseau complexe qui parcourrait l’unicité de chaque parcelle; des petits fils rouges passant dedans, dessus, dehors, comme une ramification de fragiles fils électriques. J’eu la drôle d’impression que par ses sanguins chemins le baobab communiquait à son goûteur l’essence même de son énergie vitale. J’eu aussi le sentiment plus particulier que le fruit, de sa par nature, contenait une colère sourde, un ressentiment, qui l’empêchait d’avoir au-dedans, toute la douceur, toute la force, du dehors.

Mais voilà, j’ai appris à aimer le fruit du baobab comme j’ai appris à aimer les saisons. Que serait le printemps sans ce mélange de soleil, de floraison et de naissances verdoyantes sans le juste équilibre des bourrasques, des pluies et des giboulées? Que serait la quiétude de la nuit sans la course trépidante des gazelles du jour? Que serait la joie, le bonheur sans leur Némésis de peines?

J’apprécie la complexité de la vie car c’est par elle, par ses contrastes d’ombres et de lumières que je constate toute la beauté de l’unicité. Je souhaite donc aller au-delà des apparences, au-delà de la pelure lisse et brillante pour savourer le fruit, tout aussi amère et sec puisse-t-il être car c’est ainsi que je goûterai réellement toute sa splendeur…


Julie des Baobabs…

vendredi 28 mai 2010

Ode à la Génèse

Merci d’avoir créé le chocolat de ses yeux
Pour que je puisse de temps à autres y dévorer la magie de la vie
Merci d’avoir fondu le caramel de sa peau
Pour que je puisse m’imaginer la vague chaude de ses hanches déferlant sur la crème glacée de mes monts
Merci d’avoir creuser à ses joues de délicates coupes angéliques
Pour que je puisse par mes mots les remplir d’une crème de sourires
Merci d’avoir moulu de perfections le café noir de sa chevelure
Pour que je puisse me réchauffer de ses effluves énergisants
Merci surtout d’avoir concocté ce tendre cœur de nougat
Pour que je puisse célébrer l’amande douce de sa rencontre…

Chapitre 13- Le sevrage

Les deux premiers jours à tenter de me sevrer de toi m’ont rapidement confirmé que tu étais une drogue dure dont j’aurais tant aimé être l’héroïne. Depuis l’atterrissage de mes mots de rébellion sur la piste de ta trop sage empathie, je fustige et tremble devant l’irrésistible appel de cette plume prosaïque qui t’a savamment permis de me ficeler les ailes.

En guise d’antidote à ton fiévreux venin, je délaisse Alexandre Jardin et ses courbes littéraires qui, durant les derniers mois, ont maintes fois servi de substitut agréable à ta prose ingénieuse. Comme je reconnais déjà en moi l’intuitif canyon que provoquera l’absence de tes mots, je consens à me vautrer dans les univers étranges de Bernard Werber comme on tombe à cœurs joints dans une affriolante boîte de chocolats.

Or, se défaire de l’imaginaire de ta présence est un exercice pieux pour lequel tu ne te lasse pas d’être un blasphémateur. Maintes fois tu me mets ainsi à genoux devant l’inexorable réalité de t’appartenir malgré moi.
Pages après pages, tu te niche dans l’espace subtile des interlignes. Tu te pares d’ubiquité. Tu te suspends aux points des phrases comme le plus habile des funambules, revendiquant jusqu’aux moindres vertiges de nos cordes pourtant rompues.

Les convictions deviennent convergence. Les sons se canalisent en une même violence d’assourdissements éteints. Tu doubles de ton silence les moindres dialogues cinématographiques dont je fais lâchement usage pour ne plus entendre l’écho de tes réponses que j’ai pourtant moi-même lâchement rendues muettes.

De diversités en diversions, de perversités en perversions, j’ai accroché une mangeoire à la force immuable d’un érable. Par la fenêtre, je m’ironise des mésanges qui se nourrissent de ma main menteuse comme je m’esclaffe de mon propre asservissement.

La toile dans laquelle je nous aie figés ne m’apporte pas l’exode salvateur nécessaire à tout le déluge qui inonde le désert de ma noble intention. Nos ombres sur la neige me frigorifient, me cristallisent dans une saison que j’espère déjà brève.

Un autre jour passe annonçant de plus en plus clairement l’inéluctable de ma rechute. Je me déshydrate de toi…Mes lèvres se gercent telle une figue sous un soleil brûlant de mélancolie. Mes yeux brûlent d’un feu furieux. Ma peau se pèle à ne plus imaginer la soie de tes caresses…

Abdiquerai-je ? Tisserais-je mon orgueil jusqu’en t’en faire un tapis d’Orient sur lequel nous pourrions nous envoler vers de nouveaux cieux paradisiaques? Ai-je si peu de force que tu aimeras ma faiblesse comme le jour sert la nuit sur un plateau d’étoiles ?

Quarante-huit heures plus tard, je m’avoue vaincue. Je tourne lamentablement la page en dessinant dans un paysage vierge de tout ressentiment l’esquisse étrange de ma volontaire servitude….

samedi 22 mai 2010

Who's turn to play

« Who’s turn to play ? »
Lyrics by : Julie Vigneault

Who’s turn to play? 
I’m wondering
Who’s turn to play?
Let u begin
Who’s turn to play?
I’m still waiting
Who’s turn to play?

My pawns are knocking at your door
Moving forward to give you more
There is no plan, no strategy
Just some pleasure for you and me

Who’s turn to play?
I’m wondering
Who’s turn to play?
Let u begin
Who’s turn to play?
I’m still waiting
Who’s turn to play?

Doesn’t matter if I’m the fools
And even tough you fix the rules
I still agree to play the game
To win or loose is just the same

Who’s turn to play?
I’m wondering
Who’s turn to play?
Let u begin
Who’s turn to play?
I’m still waiting
Who’s turn to play?

I’m challenging the king in you
I’m opening my queen for you
In black and white just rock me tight
There is no wrong, there is no right
Just two checkmates in a joy fight

Who’s turn to play?
I’m wondering
Who’s turn to play?
Let u begin
Who’s turn to play?
I’m still waiting
Who’s turn to play?

Cheval de Fougue

« Cheval de fougue »
Paroles : Julie Vigneault

T’as peur d’être apprivoisé
Que je te vole ta liberté
Que je te passe la corde au cou
Que de l’enclos tu soi le fou

Ta juste à être, à galoper
Moi ce que je veux c’est t’observer
Avec recul, admiration
Avec respect et attention
Tu es sauvage, tu es fougueux
Et de cela je suis envieux
Comment vouloir te retenir
Quand c’est de toi que je m’inspire

Tu peux piaffer, tu peux hennir
Tu pourrais même me mentir
À jamais aussi t’en aller
Vers d’autres clairières, d’autres contrées

Tu appartiens à la nature
Tu es sauvage à l’âme pure
Je ne retiens pas ton destin
Je te laisse libre et clandestin

Tu es sauvage, tu es fougueux
Et de cela je suis envieux
Comment vouloir te retenir
Quand c’est de toi que je m’inspire

J’ai quelques pommes à te donner
Une couverture, un peu de blé
Mais libre à toi de t’arrêter
Pour quelques temps m’apprivoiser

Ma porte t’es à jamais ouverte
Mon âme toujours à la fête
Viens quand tu veux pour rejouer
Cheval fougueux en liberté

Peu Importe

« Peu Importe »
Paroles : Julie Vigneault

En cette nuit de courtepointe
Je tente de tout rapiécer
Les mots, les sens, les impressions
Le décousu de mes questions

Ce n’est au fond qu’une couverture
Cousue d’espoirs, de conjonctures
De brins de laine, de chance, de veine
De rythmes doux, de quarantaine

Peu importe si tu as peur
Peu importe si dans ton cœur
Tu veux courir tête baissée
Si t’as envies de t’échapper
Peu importe le feu, les braises
Peu importe les grandes thèses
Peu importe tant qu’au banquet
On se retrouve, on s’reconnaît

C’est une étoffe de flammes immenses
Qui nous protège de la méfiance
Qui d’étincelles nous attisent
Qui nous rends fous de convoitise

En cette nuit de courtepointe
Viens près de moi, sent mon étreinte
Viens pour un peu te réchauffer
Viens près de moi te rassurer.

Peu importe si tu as peur
Peu importe si dans ton cœur
Tu veux courir tête baissée
Si t’as envie de t’échapper
Peu importe le feu, les braises
Peu importe les grandes thèses
Peu importe tant qu’au banquet
On se retrouve, on s’reconnaît

Le beau et la bête

« Le beau et la bête »
Paroles : Julie Vigneault

Il a des symboles dans sa tête
Un peu de larmes que le temps arrête
Il a des ombres et des chapeaux
La mort, une femme et un cours d’eau

Elle est nature et liberté
Tout ce qui ne peut s’apprivoiser
Elle a la fougue et même l’instinct
La peur et la honte des humains

Le beau observe, la bête se pose
Chasseur de paix, proie de beauté
La bête reste, le beau s’en va
Dompter la bête sur un canevas

Il a l’aurore pour esquisser
Le trouble, le doute de ses pensées
Par des couleurs, des coups de pinceaux
La bête se dompte, devient le beau

Elle s’est nichée au creux d’un arbre
Figée, muette presque de marbre
Elle ne sait rien de sa beauté
Elle est le beau resté caché

Le beau observe, la bête se pose
Chasseur de paix, proie de beauté
La bête reste, le beau s’en va
Dompter la bête sur un canevas

Il a presque immortalisé
La fougue, l’instinct et la pureté
De la bête sage au cœur de soi
Le beau, le vrai qu’il est déjà

Elle ne verra jamais sa toile
Les traits, les ombres et les étoiles
Le beau en soi apprivoisé
La bête et sa sérénité…

Et si je n'étais pas mes mots ?

"Et si je n'étais pas mes mots?"
Paroles : Julie Vigneault

Je me sens si vulnérable
En ce matin de fleurs de sable
J’ai le cœur tout en déroute
Je suis paralysée de doutes

Et si j’avais tout embelli
Et si d’emphases j’avais nourri
Les strophes et les alexandrins
Pour me servir, te tendre la main

Et si je n’étais pas mes mots?
Mais qu’ils me collaient à la peau
Comme un vêtement pour protéger
Ce qui devrait t’être dévoilé
Et si je n’étais pas mes mots?
Si à cause d’eux je sonnais faux
Si derrière eux je n’étais rien
Qu’une pâle image d’un refrain

Je me sens déraisonnable
En cet après-midi de marbre
Devant le roc je me sens poussière
Fragile grain de sable dans l'univers

Et si je pouvais assumer
La force de cette dualité
Moitié candeur, moitié chaleur
Solide et fière pour quelques heures

Et si je n’étais pas mes mots?
Mais qu’ils me collaient à la peau
Comme un vêtement pour protéger
Ce qui devrait t’être dévoilé
Et si je n’étais pas mes mots?
Si à cause d’eux je sonnais faux
Si derrière eux je n’étais rien
Qu’une pâle image d’un refrain

Et si je n’étais pas mes mots?
Si j’étais plutôt leur écho
L’interprète d’humilité
De ce qu’ils avaient à raconter

Et je n’étais pas mes mots?
Mais que j’acceptais le cadeau
D’écrire pour vivre, pour exister
À travers eux me dévoiler…
À travers eux me consacrer…

Sorcelleries

« Sorcelleries »
Paroles de : Julie Vigneault

Sur l’autel il y a de l’encens
Une dague, une plume et un serment
Un grimoire plein de ma magie
Un peu de miel et une bougie

Tu crois sans doute que je prépare
Des rituels, des messes noires
Des sacrifices, des sortilèges
Pour que tu tombes dans mes pièges

Pourtant c’est toi le grand sorcier
Qui prends plaisir à m’envoûter
C’est toi et tes incantations
Qui paralyse mes émotions

Mais prend bien garde à la sorcière
Mais prend bien garde à mes mystères
Car dans sa pomme tu as croqué
Car sa potion tu as goûté

J’ai beau invoquer tous les dieux
La magie rouge, la blanche, la bleue
Tu as sans doute une amulette
Qui te protège de mes recettes

Je dois redoubler de prudence
Je dois faire preuve de vigilance
Pour éviter d’être possédée
Par ta présence, par tes pensées

J’aurai beau être une sorcière
Une mystérieuse femme d’éther
Tu n’as pas du tout à me craindre
Car c’est toi qui as su m’atteindre

Tu vois c’est toi le grand sorcier
De qui j’aurai dû me méfier
C’est toi au fond qui m’a bien eu
Je suis sorcière déjà vaincue

lundi 17 mai 2010

Voyage de lumière

Je m’échapperai volontiers par la fenêtre pour devenir un rayon de lumière.  Subtilement, j’entrerai ainsi par l’interstice intemporel qui nous sépare pour me glisser sous le verre de ta présence. Je te dessinerai volontiers tout un ballet d’arcs-en-ciel afin de pouvoir ensuite te faire entendre le symphonique de nos pensées réunies. Puis, je suspendrai le silence pour nous accueillir dans ses filets de rires rafraîchissants.   Libre des pesantes heures, je capterai l’ultime présence du moment pour t’en faire un papillon de cristal dont le battement d’ailes soulèverait des centaines de tempêtes d’euphories légères.  Mais, par-dessus tout, je me poserai délicatement dans ton œil fatigué afin de lui donner l’éclat magique de notre rencontre anticipée…

vendredi 14 mai 2010

Menu quotidien...

Les fruits que je te cueille, je les dépose sous tes yeux pour que tu puisses, dans les moments ou ton ventre se crie de famine, te les mettre sous la dent, te les mettre sous le cœur.  Je suis friandise. Je suis miche de pain.  Je suis victuailles.  Je suis festin.  Je me veux être cette odeur subtile qui te rappelle que la vie mérite d’être mordue à pleine bouche, à pleine dents.  Je souhaite me faire gingembre pour apaiser la nausée que créé parfois chez toi la morosité.  Je me voudrais miel pour adoucir ta gorge brûlée par toutes les infamies que tu aimerais dénoncer.  Je me voudrais tête de violon pour t’interpréter la dernière symphonie de la forêt.  Je me voudrais pistaches pour t’offrir mon essence sous une coquille lisse de toute malice.

Mes mots dressent la table pour que tu puisses te rassasier.  Alors n’hésite pas à piger allégrement dans ce qui te fait plaisir.  N’arrête pas ton geste lorsque tu as envie de me reprendre, de me redemander.   Je me suis faite banquet pour l’affamé.  Je me suis faite hors d’œuvres pour le fin dégustateur.  Mais surtout, je me suis fait offrande afin qu’au contact de mes mots, tu puisses à jamais te nourrir de leur fraîcheur, de leurs légèreté.

mercredi 5 mai 2010

Friand'ovnis

Robe galactique d'une nuit bleutée
Ou le rouge passion se traîne
Jusqu'à se parsemer d'étoiles mauves

Épaules dégarnies, rondeurs d'ovnis
Je te transporte intemporel
Dans un vaisseau saveur raisin

Me voila affriolante friandise
Déposée sur un tapis de sucre blanc
Attendant l'empreinte de ta bouche goulue
Sur mes parois pour toi craquantes

Je me niche dans l'étal d'une convoitise
Jujube coloré au creux du cristallin bocal
Espérant ta main fouineuse, ta pige légère

Derrière la vitrine de mon vaisseau
J'apaise tes heures, t'infuse de mon apesanteur
Jusqu'à me sentir sur tes lèvres, craquée d'extase

Bonbon d'irréels souvenirs
Voyage d'odyssées impossibles
Dans un ovni sculpté de mièvre
Goûte-toi enfin de nous !

jeudi 1 avril 2010

Réalistement par toi...

La vie a des yeux d’ubiquité
Avec lesquels elle est la seule à voir une réalité
Dans tout ce qu’elle peut offrir de réalisme

Le regard que tu portes, subjectif sur la vie
Lui donne une transcendance
Car, la vie, vue par tes yeux
N’est plus la réalité mais bien
La nécessité d’une vie inéluctablement réelle
Qui prends subjectivement racine
Dans ta pupille, dans ta main

En reproduisant l’univers
Aussi imparfait de perfections
Voilà que l’ordre s’installe dans le chaos
Voilà que le chaos s’équilibre
Dans  l’humanité de chaque sphère, de chaque trait

Par ta pupille, par ta main
La beauté, l’ineffable beauté naîtra
Car si près de la perfection pourrais-tu être
L’oeil qui te contemplera si refuserai pourtant tout à fait
Puisque c’est par ta pupille, par ta main
Qu’il trouvera une place, sa place
Imparfaitement créé pour lui

mardi 23 mars 2010

Chapitre 12 – La vie

Je ne suis morte que pour mieux te renaître. Embryon fragile dans le sein d’une autre vie, vierge de toutes épreuves. Les carapaces se rafistolent, les canyons se remplissent pour nous offrir l’appui solide de nos déséquilibres.

Me pardonneras-tu de t’avoir fait croire à ma mort pour que tu puisses mieux te réjouir de ma vie ? Je ne sais pas. Comme l’ours meurt, un peu, pour mieux faire fleurir sa force le printemps venu, j’assume totalement ma mort, même symbolique.

J’écris ici le dernier chapitre de notre récit. De décombres en décembre, je mettrai dans quelques minutes le point final à cette histoire hors des sentiers de la réalité.

Mes fables t’auront bercé le temps d’un automne, étonnant de poésie. Mes vents t’auront chuchoté à l’oreille, la chaleur de mes songes, la musique de mes aspirations secrètes.

Mais ce livre doit se refermer pour mieux se vivre. J’ai confiance en l’auteur universel. Si d’autres chapitres doivent s’écrire, ce sera dans une réalité bien physique, bien palpable et surtout bien franchissable.

Saches en définitive que le mot fin n’est en rien un adieu mais plutôt un rendez-vous. Sur un banc, dans un parc ou une clairière, tu pourras me retrouver. Je porterai pour l’occasion un manteau rouge, une écharpe de feu, et des bijoux aux éclats de sincérité. Mais, dessous les parures, je serai complètement nue d’amour.

Je ne peux ni te donner l’heure, ni la journée de notre prochaine rencontre car, il est bien difficile de d’anticiper le moment ou nous accepterons d’être au rendez-vous, avec nous-mêmes.

Quoi qu’il en soit, je nous souhaite que ce seras pour très bientôt. D’ici là, je t’embrasse, une dernière fois virtuellement, en regardant, une larme givrée sur la joue, quelques mésanges se nourrir des restes de nous.

Chapitre 11 – La mort

J’aurai été Gala, Camille et Georges sous ton égide inavoué. Je serai morte à défaut d’avoir su t’enjoindre à la folle tentation d’une compromission. Je m’efface, lettres par lettres, à reculons, dans un présent que j’aurai voulu plus que parfait.

Je goûte la mort parce que par elle, tout s’engloutit. Tout, y compris les fautes non-commises, les syntaxes douteuses et les ponctuations frauduleuses. Le soleil contraste avec le froid qui voyage sur mon épiderme à la vitesse de ton silence. Adieu à toi muse d’ouragan à jamais muselé pour le salut de mon repos.

Je t’en prie ne verse pas de larmes car, je préfère volontiers le sel de ta sueur espérée à l’eau amère de tes yeux. Ne te morfond pas non plus dans des gouffres de questionnements. Tu n’aurais rien pu faire de plus que d’être admirablement fidèle à l’idée que tu te faisais de la vie.

Pardonne-moi ce basculement vers les ténèbres. C’est que vois-tu, le diable m’a conquise en reprenant savamment tes moindres traits. Ne vaut-il pas mieux d’une mort d’enfer à partager l’ombre de toi plutôt qu’une vie de paradis en t’oubliant tout à fait ?

Giflée par la monotonie d’un quotidien, j’ai abdiqué, moi l’éternelle guerrière. Je t’ai fait mensonge de mon indéfectible courage. Et ce fut là, ma première et ma toute dernière trahison.

Le cœur agonisant, je repasse une dernière fois tous les faux-plis de notre récit. Je m’embaume du souvenir de ta voix. Je m’escorte de ton miel jusqu’aux grandes portes célestes. Je me meurs de toi.

Chapitre 10 – Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme

Comment renier l’indéniable chimie qui existe entres nous ? Le laboratoire de l’univers possède ses propres béchers dans lesquels reposent les élixirs qui nous composent.

Tu voudrais me perdre que tu n’y arriverais pas. Car, rien ne se perd, pas même moi. Je deviendrais autre tout simplement. Je me solidifierais, me fonderais, me vaporiserais dans tes atmosphères, sans jamais pour autant, perdre mon essence.

Sans relâche, je redeviendrais poussière, métal, papier, fleur ou carbone pour me glisser sous ton microscope. Ton œil d’aigle savant se poserait alors sur moi avec précision, découvrant, outré, la nouvelle origine de ma forme moléculaire.

Inquiet de m’y savoir encore, tu m’exposerais sans doute à milles corps étrangers afin d’altérer violemment ma composition. Tu refuserais obstinément de me reconnaître, inlassable atome niché au cœur de toute cellule.

Par dépit, tu risquerais sûrement ma vie dans une électrophorèse, mais tu constaterais, vaincu, l’inefficacité de ta procédure. L’électricité de ta beauté n’arrivant jamais à me séparer de ton amour protéinique.

Ionisée, nuclérisée, cristallisée, je n’en serais qu’indubitablement moi-même. Tétanisée, gazéifiée, raréfiée mais éternellement présente.

Laborieux rêveur, tu pourrais aussi décider de me créer tel un amalgame délicieux d’un monde stérilisé. Or, rien ne se créé, pas même moi. Comment créer ce qui existe déjà en toute pureté, en toute symbiose? Tu ne pourrais en fait que m’altérer pour mieux favoriser notre fusion.

Ivre d’explorations, tu tenterais alors de m’incorporer à une réaction en chaîne par polymérase pour mieux se voir multiplier la synchronicité de nos croisements. Tu arriverais à te persuader du génie de tes recherches, jusqu’à croire au Nobel de ma présence.

Gravissant marches par marches l’échelle de mon ADN, tu ne découvrirais pourtant que l’impossible de ma reproduction. Clonée pour mieux te plaire, je ne serai qu’une image chimérique de moi-même. Enorgueillie, embellie, ennoblie, je ne serais autre chose que la création de ce que je suis déjà.

J’aime la chimie puisqu’elle nous renvoie scientifiquement à l’essentielle. Rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme. Je ne t’ai pas créé puisque tu existais déjà. Je ne t’ai pas perdu car on ne peut perdre ce qui ne nous appartient pas. Je nous aie seulement transformé afin que par nos mutuelles essences se développent une souche unique d’inexorables bonheurs.

Chapitre 9 – La fenêtre…

La scène se mijotait depuis plusieurs heures. Une fine neige préparait notre lit dans l’autre monde tandis que nos esprits travaillent en somnambules.

Je sais que tu m’as gardé près de toi aujourd’hui. Dans ta main, tu m’as même cajolé distraitement. Sans preuves tangibles, il me semble pourtant avoir gagné une place, discrète, au creux de ta poche, aux frontières limitrophes de l’instrument prometteur de mon désir.

Froid petit morceau de verre inerte, je suis bien loin de me douter que, dans quelques minutes, je me liquéfierai d’étonnements. Je me prépare à ta rencontre virtuelle, sans attentes, mais impunément ravie de te savourer en temps réel.

Tu te présentes enfin. Présent par les ondes, mais absent par le souffle. La discussion s’entame comme la première bouchée d’un pain dont on ignore encore la saveur exotique. J’ai fait des recherches toute la journée et je manœuvre notre barque sur des vagues d’informations.

Dans le rapide sablier de la soirée, je me glisse, afin que tu ne m’échappe pas. Je connais ta fatigue et par respect, je m’apprête bientôt à disparaître sagement derrière le rideau de la contrainte.

Or, je constate soudain, ébahie, que nos phrases ont créé des arpèges tacites sur des plans bien plus subtils. De questions en réponses, de dynamique en dynamite, l’explosion souffle d’un coup mes murailles. La passion allume des bougies aux quatre coins de notre chambre pixellisée. L’encens parfume chacun des mots.

Nous mordons les fruits de l’autre de nos lèvres silencieuses. Je me transpose sous tes doigts par le biais de quelques caractères muets. Tu m’exprime ta gourmandise par l’envie de mon souffle, de ma peau, de ma voix…Nos mains se veulent libertines mais, elles restent condamnées, cruellement ficelées, derrière le verre nos écrans.

Je veux attendre avec toi le départ de nos envolées d’oiseaux sauvages. Je ralentis la cadence en prenant soin de recueillir chacune des gouttes de la sève que tu laisse s’infiltrer entres les touches de mon clavier. Je la fais bouillir en moi pour te transformer en sirop de suprêmes exaltations.

J’agrippe mon regard à tes points suspendus pour contenir le crescendo car, si j’ai l’habitude de la transparence littéraire de notre sensualité, tes impressions ainsi partagées font naître en moi l’espoir d’une délirante délivrance.

Mon absence semble t’infligée une blessure sourde. Je veux te rassurer. Je te transmets la couleur de l’attente, la puissance des lignes sur notre canevas encore vierge. Tu te barbouille d’arguments de défaillance et le chef d’œuvre n’en est que plus éloquent.

Je résiste à l’envie de quitter mon refuge pour te donner rendez-vous dans un lieu d’exorcisme érotique. Mais, la raison me retient prisonnière. Mes doigts encore humides se collent à l’écran pour te faire goûter la vanille de mon plaisir sans que tu puisses, goulument, t’en délecter.

La course des minutes consumées s’achèvent. Je veux que tu me quittes d’abord afin que je puisse contempler l’imaginaire de tes épaules. Je reste encore quelques instants dans la pénombre de notre union. Je relis une dernière fois la scène puis referme, l’âme en ascension, cette nouvelle fenêtre momentanément ouverte sur des millions d’étoiles de nous….

Chapitre 8 – Les détours…

 Je me suis égarée. Il semble de plus en plus que mon subconscient utilise sciemment cette technique pour s’accorder un moment de silence. De choc à pare-chocs, j’analyse toutes mes manœuvres, toutes tes répliques. Je n’y vois aucun constat d’échec pourtant je ne peux combler le gouffre qui s’est creusé en moi.

T’ais-je déçu ? Mes écrits m’ont-ils fait irrémédiablement ombrage ? Mon corps t’a-t-il dégouté par manque de concordances avec les images que je t’ai fait tendrement invoquer ?

Je reviens lentement chez moi l’esprit en déroute. J’ai l’impression de t’avoir affligé d’un mal de tête qui trahi malheureusement la douleur que ma personne soulève dans ton esprit Les détours me fatiguent et me replongent dans une mélancolie à peine soutenable.

Les prochains jours seront critiques. Les prochaines heures seront tristes. Il me reste pourtant la force d’écrire la suite de notre histoire le cœur gonflé d’amour.

Je m’endors, emmitouflé dans une écharpe bleue, la main doucement posé sur ton dernier message. Tu as apprécié notre rencontre. Le récit se poursuivra… Ce n’était qu’un détour…

Chapitre 7 – Les parallèles

Je me suis laissé prendre dans le piège d’une discussion. Malgré moi, je pose les questions qui te giclent sur une toile de transparence. Je capte chacune de tes teintes pour mieux pouvoir te les faire voir l’instant d’après, dans un optique différent. Ta proximité me fait sans cesse tergiverser dans des scènes légères ou j’ose m’avancer pour savourer le feu d’artifice d’un baiser.

Le parfum qui émane de toi me désarçonne sans relâche. Je suis la cavalière de notre échange. Tu es l’étalon de nos spéculations. Nous offrons le spectacle d’une escapade en liberté dans le champ luxuriant de la créativité.

L’heure avance et je sais que bientôt je devrais te quitter. De désinvoltures en dérisions, j’essaie maladroitement de te cacher la pluie de mes prunelles. Les minutes filent sur le rouet du temps mais, je ne peux me résoudre à partir sans m’abreuver, ne serait-ce qu’une fois, du contact réel de ton corps.

Mes mains te souhaitent si véhément que j’abdique et te demande l’offrande de ton poignet. Tu consens à peine à me l’offrir, préméditant sans doute plus qu’une noble intention.

Durant quelques secondes, je prends ton pouls pour m’y accorder en diapason. Bien que d’apparence futile, l’exercice me permet de prendre contact avec l’une de tes cadences vitales.

Ton tambourinement m’apparaît lent et régulier. Profites-en bien, ai-je envie de te dire, puisqu’endiabler le sang de tes veines sera désormais ma quête. La frénésie de tes rythmes sur le tambour de ma peau n’est-ce pas la l’idée d’une musique digne des plus grands sorciers ?

Tu m’accompagnes dans les derniers instants. Je tremble et tu crois que c’est de froid. Je cherche vainement les mots qui sauront te retenir encore un peu. Je ne les trouve pas. Les dernières phrases nous détachent pour mieux nous ramener dans nos univers parallèles. Tu me montres ton dos qui me rappelle un certain songe.

Étais-ce bien toi ou l’esquisse d’une présomption de ta présence ? Je te regarde partir, espérant que tu reviendras sur tes pas pour me prendre le visage dans tes mains et déposer sur mon front un tendre adieu. Mais tu ne te retournes pas. Je nous quitte aussi, l’esprit fusillé par une armée de questionnement.

Chapitre 6 – Bille d’eau de toi…

Je me noie sans répit dans la mer noire de ton regard. Stoïque, je m’inonde du flot incessant des vagues de ta présence. Je bois à langoureuses gorgées l’accord de notre partage. Submergée de jubilations, je m’échoue pourtant timidement en embruns de malaise sur les plages de tes joues.

De ta voix de feutre, tu guide mes pas, me laissant trop de place à être moi-même. Je te remets une bille bleue, petite boule de cristal par laquelle tu pourras me retrouver. Du moins c’est ce que je veux te laisser croire. Tu évoques d’un grand rire l’ironie de ma magie. Tu consacre par ta distance la puissance de tes talismans.

De toiles en photographies je me débusque de mes tranchées les plus intimes. J’avance en laissant dernière moi les pistes de la proie que je me suis employée à devenir. Tu me dévore sans me mordre. Tu fuse d’un peu partout en soulignant de te ta candeur, quelques allusions douces à nos écrits flamboyants.

Plusieurs fois, tu dresses habilement la table pour un festin de rires. Tu absous ma naïveté d’une surprenante contenance. Je dois m’asseoir un peu. J’ai l’âme en déluge d’émotions contradictoires. Je me réclame derrière la prison d’un cahier ou mes mots, pourront peut-être me protéger un peu.

Recluse dans un presque silence, j’en profite pour découvrir tes continents. Je me sens comme le verre d’eau que tu tiens dans tes mains, à la fois à moitié vide, à la fois à moitié pleine. Je me transpose en lui. Je deviens lac dans les vallons de ta verdoyante chemise. Je me ruissèle jusqu'au bas de ton dos pour devenir chutes sur tes cuisses, sur tes fesses.

J’écoute le ciel de ta voix qui, momentanément peuplé d’oiseaux Shakespearien, fait valser un mirobolant coucher de soleil. Doucement, je m’évapore dans la pièce afin de devenir qu’une fine brume tout autour de toi.

mardi 16 mars 2010

« Un pas de trop »

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui nous condamne, nous prend de haut
Un long silence, une longue absence
Une apparente indifférence

Debout au bord du précipice
Je perds le pied, chancèle et glisse
Un piège sur moi s’est refermé
L’arme contre moi s’est retournée
Je m’étais seulement laissé prendre
Par les images, par les mots tendres
Les points à jamais suspendus
D’un sens unique, d’une peine perdue

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui présuppose, qui fait écho
À la folie, la poésie
À tous mes rêves inassouvis

Debout au bord du précipice
Je perds le pied, chancèle et glisse
Un piège sur moi s’est refermé
L’arme contre moi s’est retournée
J’essaie toujours de comprendre
Ce qui se passe, ce qui m’étrangle
Pourquoi j’arrête de respirer
Quand ton silence m’est imposé

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui nous cisaille, nous mord la peau
Pour  nous faire croire à l’interdit
Pour engourdir nos insomnies

Debout au bord du précipice
Je perds le pied, chancèle et glisse
Un piège sur moi s’est refermé
L’arme contre moi s’est retournée
Y’a sûrement une explication
Un mot de toi, une solution
Des phrases qui sauront m’apaiser
Ouvrir le piège, me libérer

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui nous amène un  plus haut
Qui fait grandir, qui fait s’ouvrir
Vers d’autres avenues, vers d’autres rires

Debout au bord du précipice
J’ai repris pied et je me hisse
Hors de ma grotte en plein été
Sous le soleil de tes pensées
Le silence a été rompu
La glace de l’âme enfin  fondu
Je n’avais pas à m’inquiéter
Tu ne pouvais pas m’oublier…

« Je ne veux pas savoir »

Je suis dans une bulle de verre
Qui me grossit tes caractères
Qui me protège et m’indiffère
De tes défauts, de tes travers

Je suis l’autruche d’une histoire
Oiseau tout emplumée de gloire
La tête enfouie, le cœur miroir
Bien à l’abri des faux-espoirs

Je ne veux pas savoir
Ce qui briserait le miroir
Et m’obligerai à regarder
L’envers de ma réalité
Je ne veux pas savoir
Ce qui te rendrait illusoire
Et m’obligerai à te regarder
Dans toute ta réalité

Je suis le doré d’une cage
L’obstinée des vieux adages
La vérité des faux mirages
La fée espiègle des enfants sages

Je suis l’unique de tes sens
Un doux secret, une confidence
Une complexe équivalence
La douce musique de tes silences

Je ne veux pas savoir
Les milles tours de tes ivoires
Ce qui te rendrait prisonnier
D’une tout autre destinée
Je ne veux pas savoir
Le déroulement de cette histoire
Ni même comment la débuter
Ni toutes ses pages inachevées

Je suis le diable de l’avocat
Qui revendique tous ses droits
De bien vouloir en rester là
De ne pas tout savoir de toi

Alors pitié ne me dites rien
Laissez mes rêves dans leurs écrins
Faites un détour, changez de chemin
Car je saurai peut-être demain
La  route qui mène vers la fin.

« Futile Mésange »










Dans un dialogue bien étrange
Entres les feuilles de quelques branches
Je t’observais et te chantait
L’hymne d’amour de ma forêt

Dans la mangeoire tu déposais
Des victuailles comme un secret
Pour que je puisse dès ton départ
Me délecter de tes égards
 Quelques semaines vinrent à passer
Avant que je daigne m’approcher
Jusqu’à manger dedans ta main
Jusqu'à oublier mon instinct

Je suis seulement qu’une mésange
Petit oiseau aux ailes d’anges
Qui vient parfois se déposer
Sur ton épaule pour t’inspirer
Mais qui donc aurait pu penser
Qu’une mésange puisse s’inquiéter
De savoir ce que t’es devenu
De savoir si t’es disparu

Du haut des airs je guette ton pas
Depuis plusieurs heures déjà
J’essaie en vain de me rassurer
Sur les corniches je reste posée

Mon cœur d’oiseau bat la chamade
Je tremble de froid, me rend malade
J’en oublie même ma liberté
Que je peux partir et m’envoler

Je suis seulement qu’une mésange
Petit oiseau aux ailes d’anges
Qui vient parfois se déposer
Sur ton épaule pour t’inspirer
Mais dis-moi qui pourra penser
À la mésange toute affolée
À l’aviser que tu ne viens plus
À lui dire que t’es disparu

Envoie-moi seulement un pigeon
Un écureuil même un raton
Pour m’aviser de ton voyage
Pour me transmettre ton message

 En échange je te promets
De rester sagement en forêt
De ne plus chanter, t’interpeller
Juste être mésange qui t’as aimé
  
Je suis seulement qu’une mésange
Petit oiseau aux ailes d’anges
Qui aimait tant se déposer
Sur ton épaule pour t’inspirer
Mais voilà  que j’entends ton pas
Mais oui c’est vrai te revoilà
Toi mon perchoir de conte de fée
Toi l’homme qui m’a apprivoisée
Toi l’homme qui m’a apprivoisée

Lost in space

« Lost in space… »
Lyrics by: Julie Vigneault

There is no oxygen at all
Must be the reason why I’m suffocating
There’s a silence so unbearable
Making your love seems so unreachable
Making you love seems so unreachable

I’m suspended baby
Fighting with stars and gravity
Stuck in here slowly floating
Lost in space and still waiting
Lost in space and still waiting

I want to scream out loud
But here in space there is no sound
My mouth still staying wide open
Words lost in space like a weapon
Words lost in space like a weapon

I must have climb in a rocket
Surely got higher that I could get
But now I’m only falling
From your space while you’re missing
From your space while you’re missing

Don’t want to be hook by the atmosphere
Don’t want get burned by my own fear
But maybe I already lost you
Still lost in space try to find you
Still lost in space try to find you

So look up for me baby
And send your smile right through the sky
Like a spaceship please bring me nearby
‘Cause lost in space I’m still praying
‘Cause lost in space I’m still hoping…
‘Cause lost in space I’m still breathing….
Cause lost in space I’m still waiting….

S’impliquer pour évoluer

La Journée Internationale du Bénévolat offre à chaque année l’opportunité de souligner l’implication de nombreux citoyens à titre de bénévoles. Or, il s’agit également d’un moment propice à l’ouverture d’une réflexion sur nos propres gestes bénévoles. Alors, pourquoi ne pas commencer par s’interroger sur le partage d’une ressource unique et exceptionnelle; nous-mêmes.

Le présent de soi: Par manque de temps ou par gêne, nous hésitons à nous impliquer bénévolement dans notre travail, notre communauté ou dans les activités scolaires de nos enfants. Pourtant, partager votre identité constitue, pour les gens qui en bénéficient comme pour vous-mêmes, un présent d’une valeur inestimable. Ainsi, en ajoutant vos couleurs, vos saveurs, lors de diverses activités, vous y découvrirez en primes un trésor insoupçonné; l’estime de soi. Mettre l’emphase sur vos ressources tout en nourrissant votre reconnaissance personnelle, n’est-ce pas là une façon gagnante-gagnante d’évoluer?

Donner pour multiplier. Donner de notre temps pour une cause ou une activité créé un mouvement de synergie. Votre implication s’en trouve ainsi multipliée puisque vous devenez un exemple d’affirmation par l’action pour les gens qui vous côtoient. Par symbiose, vous influencez vos collègues, vos amis, votre famille à découvrir les joies de se partager aux autres. Donner au suivant génère ainsi progressivement un mouvement de multiplication d’actions positivement humaines. Il suffit donc de mettre votre épaule à la roue et de constater avec joie le cycle positif qu’elle engendrera sur son passage.

Ralentir pour mieux partager. S’impliquer bénévolement demande un temps de réflexion. Combien de temps avez-vous à consacrer? Pour quelle cause, œuvre ou activité voulons-vous vous investir? Déterminez les valeurs, les croyances et l’environnement auxquelles vous accordez une importance particulière. Informez-vous auprès des divers comités organisateurs de votre région afin de connaître leurs besoins réels en termes de ressources bénévoles. Choisissez finalement l’activité qui vous permettra de mettre toutes vos ressources à contribution en plus de vous offrir une belle opportunité d’évolution.

Allez-y impliquez-vous !

S’entraîner à l’atteinte de nos objectifs au quotidien…


Atteindre nos objectifs au quotidien demande de l’entraînement. Ainsi, comme pour l’activité physique, il s’agit d’abord de se mettre en action en s’exerçant à utiliser, chaque jour, des stratégies simples et efficaces. En plus de donner rapidement du tonus à votre plan d’action général, vous pourrez ainsi, entres deux coaching, développer vos muscles d’actions spécifiques. Alors, vous avez envie de connaître les secrets de votre coach? Voici donc les exercices de base de l’entraînement:

Visualisez votre stratégie de la journée.  Comme pour les étirements, prenez d’abord un temps d’arrêt pour visualiser et cibler intérieurement vos objectifs.  Avec souplesse, placez ensuite mentalement en ordre chacune des étapes qui constitueront votre
stratégie de réussite.  Prenez soin de reconnaître vos forces et vos limites en portant une attention particulière à vos priorités. Une fois votre stratégie bien réchauffée, prenez quelques minutes pour l’informatiser dans votre agenda ou dans votre logiciel de traitement de texte favori.  Puis, faites un pas de recul et vérifiez que tout ce qui y figure vous paraît réaliste et atteignable.  N’hésitez surtout pas à corriger, inverser, voire effacer des étapes si nécessaire.  Et n’oubliez pas, souplesse, souplesse, souplesse !


Imprimez vos objectifs et mettez-y votre couleur. Dans le tourbillon des nombreux appels téléphoniques et des entrées impromptues dans notre bureau, on a parfois un peu l’impression de faire du sur-place. Lorsque l’on s’entraîne à atteindre quotidiennement nos objectifs, il est  donc bien important d’apprendre à  garder le focus.  C’est un peu comme augmenter notre capacité aérobique sur une bicyclette stationnaire.  Ainsi, avant d’imprimer votre objectif, ajoutez-y votre couleur pour les mots importants, des typographies différentes ou même quelques icônes pour donner un peu de pep à votre motivation.  Ensuite, comment le garder bien en vue ?  Rien de plus simple.  Disposez-le tout près et surtout regardez-le souvent !

Faites un compte rendu à un complice. S’entraîner seul demeure pour plusieurs d’entres-nous quelque peu fastidieux.  Au gym comme en affaires, l’échange, le partage peut générer une source très intéressante de motivation.  Alors, trouvez-vous un complice !  À  chaque semaine, cette personne devra se rendre disponible à écouter le compte rendu de vos réussites  hebdomadaires.  Mais, attention !!! Le risque de contagion est très élevé. Être quotidiennement exposé à une forte dose de réussite provoque un engouement marqué pour le succès ! Ne soyez pas surpris si bientôt certains de vos collègues en présentent les symptômes!

En fin de compte, n’oubliez pas que l’assiduité est le gage du succès de toute stratégie.  Allez-y doucement mais sûrement et vous serez rapidement surpris des résultats.

Les outils de la PNL en milieu préscolaire

Qu'est-ce que la PNL (Programmation Neuro Linguistique) ?

La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une approche pragmatique de la communication et du changement. Elle s'intéresse au "comment faire pour que ça marche ?", plutôt qu'au "pourquoi ça ne marche pas ?". Elle se centre sur les ressources de la personne, sur le positif.

Dans le domaine de l'éducation, l'apport de la PNL aide de nombreux étudiants à accroître leur performance académique en plus de favoriser l'émergence d'une meilleure estime de soi par le biais d'expériences positives.  

Quels sont les avantages d'utiliser les outils de la PNL en éducation préscolaire?

ü        Déterminer les systèmes de représentation naturels des enfants (V.A.K.O) afin de leur permettre de développer des stratégies d'apprentissage efficaces et ainsi augmenter les expériences de réussite et de valorisation dans leur nouvel environnement.

ü        Utilisation des métaphores, contes, allégories pour favoriser l'acquisition de compétences transversales en plus de stimuler l'intérêt pour la lecture, l'écriture, la communication orale et l'expression dramatique.

ü        Stimulation de la Créativité par la présentation et l'utilisation de diverses formes d'Arts, et ce, selon les divers systèmes de représentations sensorielles (Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif).

ü        Développer, appliquer et générer des stratégies de réussite pour l'enfant (stratégie de mémorisation, de motivation, de valorisation de l'estime de soi, etc).

ü        Utilisation d'un vocabulaire positif et valorisant tant dans la discipline que dans l'éducation. Les jeunes élèves apprenent ainsi de nouvelles contraintes et de nouveaux défis dans un contexte d'ouverture et d'autonomie.

ü        Favoriser l'implication de la famille dans le processus de développement des premières capacités de l'enfant en milieu scolaire (Méthode Virginia Satir).

ü        Ouvrir la carte du territoire de l'enfant en utilisant des thèmes variés et mettant à contribution l'ensemble du V.A.K.O par le biais de «Semaines Thématiques».

ü        Développer les ressources émotives de l'enfant de façon à enrichir son modèle du monde, et ce, tant au niveau social qu'au plan intellectuel.

Attention, laissez passer l'émotion

Les émotions font vibrer l’être humain à une plus ou moins grande intensité. Or, lorsqu’une lourde vague émotive s’échoue sur les rives de nos occupations professionnelles, il devient impératif de se trouver des outils efficaces afin de pouvoir rétablir rapidement l’équilibre nécessaire à notre bon fonctionnement. Ces quelques astuces vous permettront de trouver comment prendre contact avec la source de vos émotions, de leur trouver un sens, mais surtout de leur redonner une place beaucoup plus confortable à l’intérieur de vous.

Découvrir l’intention positive de l’émotion: errière la colère, la frustration, l’angoisse, il existe une intention positive. Prenez quelques minutes pour prendre contact véritablement avec l’émotion qui vous assaille. Que cherche-t-elle à vous transmettre comme message ? Quelle est la ressource qui se trouve derrière l’intensité de l’émotion ? Donnez toute sa place à l’intention positive et ancrez-la en portant la main sur votre cœur ou en joignant le pouce et l’index.

Rien se perd, rien ne se créé: Les émotions peuvent se modifier au gré de la force de nos intentions. Pour ce faire, il ne s’agit pas de simplement substituer une émotion par une autre, mais bien de modifier l’intensité de votre émotion en jouant avec sa composition. Impensable ? Tentez l’expérience suivante : Associez d’abord une couleur, une forme ainsi qu’une dimension à l’image mentale que vous vous faites de cette émotion. Vérifiez ensuite son mouvement, son opacité ainsi que les sons ou les musiques qui pourraient lui être associés. Finalement, devenez le magicien de votre émotion en altérant vous-mêmes les détails pour changer sa force d’impact. Par exemple, transformez le grand cercle bleu ondulant en petit carré rouge fixe. Jouez ainsi jusqu’à ce que l’image de votre émotion vous paraisse tout à fait confortable, voire même attrayante.

Écrire pour mieux se dire: Nul besoin d’avoir de grands talents de romanciers ou de poètes pour laisser libre cours au torrent d’émotions qui nous empêche de poursuivre notre travail en toute quiétude. Ainsi, prenez une feuille de papier et griffonnez-y des mots éparses, de longs paragraphes ou de courtes phrases qui auront pour but de nommer l’émotion, de lui donner un sens. Définissez-la avec le plus détails possible de manière à en dissiper l’impact négatif. Si vous le souhaitez, une fois l’exercice terminé, chiffonnez le papier et jetez-le à la corbeille. Si par contre, vous préférez consigner vos écrits dans un cahier à titre de ressources ou de preuves pour vous-mêmes, n’hésitez surtout pas à le faire. Écrire pour mieux se dire ne prend que quelques minutes et vous aidera à retrouver tout votre calme.

La créativité un outil vers l'excellence

La Créativité ! Quelle merveille de la nature humaine! Le feu à connu sa première étincelle grâce à sa manifestation.  De grandes inventions ont littéralement changé le cours de l'humanité par sa contribution.  La vie elle-même relève de sa touche toute particulière  La créativité est en fait une ressource universelle, renouvelable et inépuisable mise à la disposition de l'homme pour nourrir et embellir non seulement son caractère unique, mais également son caractère d'excellence.

La créativité ça se manifeste.  Et ces manifestations sont aussi nombreuses qu'il existe parfums dans les plus beaux jardins de la planète.  Que ce soit dans l'art, la décoration, la cuisine, l'enseignement, ou la médecine, les idées explosent, émanent, s'enracinent parfois pour devenir culture, foklore ou habitudes. La créativité se manifeste aussi lorsqu'elle est réprimée, confinée, recluse derrière des croyances limitantes ou un manque d'estime de soi.  Il suffit alors de la libéréer.  Mais comment rendre la liberté à quelque chose dont on ignore parfois l'existence depuis nombres d'années?  Heureusement, la clef de cette prison imaginaire ne se cache pas bien loin.  Elle se niche tout simplement à l'intérieur de la personne qui en prend conscience.  Il suffit alors d'un changement, d'un recadrage, d'un nouvel ancrage pour que la créativité se voit soudainement libérée de ses entraves.

La créativité ça se sème.  Encore faut-il connaître les composantes particulières de notre terre intérieure.  Pour aller à la rencontre de notre potentiel créatif,  il n'existe qu'un chemin; le chemin qui mène vers soi. Sur ce sentier, dont quelques détours sont parfois enfouis dans les sillons de l'inconscient,  nous devons nous arrêter et prendre pleinement conscience de notre identité, de nos croyances, de nos stratégies, de nos valeurs.   Durant notre voyage, des changements se sont opérés en nous, des ressources se sont transférées, des nouvelles stratégies se sont implantées.  Au bout de la route, nous restons seul, serein, au coeur d'un grand cercle, un grain doré dans la main en guise de future semance créative.

La créativité ça se récolte. Et pour que la récolte soit bonne, ils vaut mieux avoir les bons outils. Parmis ceux-ci, la valorisation, le soutien, l'accompagnement, la chaleur humaine, le tout résumé en un seul outil polyvalent, dynamique et efficace: Le coaching.  Un coach vous indiquera non seulement comment cultiver votre terre intérieure, mais il vous accompagneras également dans les séchèresses, dans les grands froids et les giboulées.  Il vous guidera afin que vous développiez des stratégies créatives pour vous permettre de récolter la fleur la plus prisée mais pourtant la plus accessible à tous: l'excellence.