mardi 16 mars 2010

« Un pas de trop »

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui nous condamne, nous prend de haut
Un long silence, une longue absence
Une apparente indifférence

Debout au bord du précipice
Je perds le pied, chancèle et glisse
Un piège sur moi s’est refermé
L’arme contre moi s’est retournée
Je m’étais seulement laissé prendre
Par les images, par les mots tendres
Les points à jamais suspendus
D’un sens unique, d’une peine perdue

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui présuppose, qui fait écho
À la folie, la poésie
À tous mes rêves inassouvis

Debout au bord du précipice
Je perds le pied, chancèle et glisse
Un piège sur moi s’est refermé
L’arme contre moi s’est retournée
J’essaie toujours de comprendre
Ce qui se passe, ce qui m’étrangle
Pourquoi j’arrête de respirer
Quand ton silence m’est imposé

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui nous cisaille, nous mord la peau
Pour  nous faire croire à l’interdit
Pour engourdir nos insomnies

Debout au bord du précipice
Je perds le pied, chancèle et glisse
Un piège sur moi s’est refermé
L’arme contre moi s’est retournée
Y’a sûrement une explication
Un mot de toi, une solution
Des phrases qui sauront m’apaiser
Ouvrir le piège, me libérer

Un pas de trop, une lettre, un mot
Qui nous amène un  plus haut
Qui fait grandir, qui fait s’ouvrir
Vers d’autres avenues, vers d’autres rires

Debout au bord du précipice
J’ai repris pied et je me hisse
Hors de ma grotte en plein été
Sous le soleil de tes pensées
Le silence a été rompu
La glace de l’âme enfin  fondu
Je n’avais pas à m’inquiéter
Tu ne pouvais pas m’oublier…

1 commentaire:

  1. Ah comme j'aimerais t'écrire une musique sur ces paroles amoureuses!
    L'attente, la descente aux enfers puis la remontée au grand jour. Quels moments denses et fiévreux de l'amour...
    Malgré la peine à fleur de peau, tes mots dansent comme sur les flots.
    J'aime te lire ! :)

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