Je suis dans une bulle de verre
Qui me grossit tes caractères
Qui me protège et m’indiffère
De tes défauts, de tes travers
Je suis l’autruche d’une histoire
Oiseau tout emplumée de gloire
La tête enfouie, le cœur miroir
Bien à l’abri des faux-espoirs
Je suis le doré d’une cage
L’obstinée des vieux adages
La vérité des faux mirages
La fée espiègle des enfants sages
Je suis l’unique de tes sens
Un doux secret, une confidence
Une complexe équivalence
La douce musique de tes silences
Je ne veux pas savoir
Les milles tours de tes ivoires
Ce qui te rendrait prisonnier
D’une tout autre destinée
Je ne veux pas savoir
Le déroulement de cette histoire
Ni même comment la débuter
Ni toutes ses pages inachevées
Je suis le diable de l’avocat
Qui revendique tous ses droits
De bien vouloir en rester là
De ne pas tout savoir de toi
Alors pitié ne me dites rien
Laissez mes rêves dans leurs écrins
Faites un détour, changez de chemin
Car je saurai peut-être demain
La route qui mène vers la fin.
Il est moins émotif que les autres celui-là...ou est-ce moi qui suis moins réceptif...?
RépondreSupprimerJe te sens moins vibrer et plus te protéger. Mais il faut te protéger, c'est vital.
C'est peut-être le titre qui m'a influencé. Je m'en rends compte à ma deuxième lecture.
Tu te protèges, tu ne veux pas voir.
Et moi je sais déjà "la route qui mène vers la fin."